"Eu égard à la situation déplorable que vit le peuple libanais frère, le comité d’organisation a décidé de reporter la première édition du festival à une date qui sera fixée ultérieurement", a dit le directeur du festival, Driss Kendouci, lors d’une conférence de presse.
Il a assuré que tous les efforts seront déployés pour que ce report n’ait pas de répercussions négatives sur le niveau d’organisation du festival.
Pour sa part, Abdellatif Loughlimi, président de la commune Mechouar Stinia, a indiqué que la décision d’ajournement a été prise en guise de solidarité avec les peuples palestinien et libanais qui font face à une agression militaire d’Israël.
Il a rappelé, à cet égard, la décision royale d’annuler toutes les manifestations habituellement organisées durant la glorieuse fête du trône, et qui se sont limitées aux festivités officielles.
M. Loughlimi a émis l’espoir de voir la situation dans la région du Moyen-orient s’améliorer, relevant que le festival aura un rayonnement sur les plans national et international.
Initiée par le Centre Tarik Ibn Zyad pour les études et la recherche, en collaboration avec la commune Mechouar Stinia, cette manifestation artistique, appelée à devenir un rendez-vous annuel, vise à mettre en exergue le patrimoine culturel local et à stimuler les activités économiques et touristiques dans la région.
Elle aspire également à faire redécouvrir au public les différentes facettes de la musique et du chant marocains à travers des danses folkloriques, la musique moderne, classique et populaire ainsi que l’art du Malhoun, la musique andalouse et le Gharnati.
Ce festival, qui verra la participation d’une trentaine d’artistes représentant les différentes régions du royaume, ambitionne de même de faire de Meknès un pôle culturel et artistique capable d’attirer les artistes et les comédiens des autres régions du Maroc.
Les représentations seront données dans les prestigieux espaces de Meknès, en l’occurrence Sahrij Souani, la place Lahdim et les jardins Lahboul.