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Salé-Médina brûle de suspense

Dans une population de quelque 421143 habitants, environ 214 713 électeurs auront à choisir le 27 septembre quatre personnes parmi les 88 candidats qui se disputent les quatre sièges de la circonscription de Salé – Médina.
Parmi les 22 têtes de listes, l’on trouve Abdelilah Benkirane du Parti de la justice et du développement ( PJD), Larbi Kherrouj du Congrès national ittihadi ( CNI), Nasser Hajji, secrétaire d’Etat chargé de la poste et des technologies de l’information et de la communication, membre du Bureau politique de l’USFP, Omar Zaïdi, enseignant, membre du Bureau politique du parti de la Gauche socialiste unifiée (GSU), Abdelouahed El Fassi, ex-ministre de la Santé, fils du leader nationaliste, Allal El Fassi, et Abdellatif Bardaï du Parti du progrès et du socialisme. En plus de ces trois candidats en lice, s’ajoutent trois présidents de communes, en l’occurrence Driss Sentir du Mouvement populaire ( MP), président de la Commune de B’tana, Larbi Salmi du Parti national démocrate ( PND), président de la Commune de Tabriket et Noureddine Lazrek, du Rassemblement national des indépendants ( RNI), président de la collectivité locale de Lamrissa.
Selon des sources fiables, ce dernier a été averti à deux reprises pour exploitation des moyens publics, notamment les biens de la commune, dans sa campagne électorale.
Selon la direction de la campagne électorale du PJD à Salé- Médina, la campagne se déroule dans une atmosphère marquée par bon nombre d’irrégularités, notamment en raison de l’exploitation par les présidents des communes précitées des moyens publics. Des faits qui furent observés et notés dans un procès-verbal de la police judiciaire.
Ces faits, rapporte un responsable du PJD, doivent inciter les responsables à revoir certains articles du code électoral, notamment en ce qui concerne les candidatures des présidents des communes. Car, dans des circonscriptions vastes et pauvres, comme à salé-Médina où se trouvent quatre grands bidonvilles, la couverture de l’ensemble du territoire devient difficile et nécessite des grands moyens financiers. La même remarque a été évoquée par des personnes proches du candidat de l’USFP. Ce dernier, en raison de ses responsabilités politiques et gouvernementales, a été contraint de s’absenter pendant quelques jours, laissant au parti, à ses sympathisants et à ses proches le soin de faire la campagne. Pour rattraper « ce retard», un meeting a été programmé, hier, avec la participation du groupe « Jil Jilala».
Ceci étant, plusieurs éléments indiquent que le match du 27 septembre sera très serré dans cette circonscription où les chances d’au moins six formations politiques sont presque les mêmes. Toute fois, force est de constater que dans les milieux des candidats, l’on affiche une sorte de réserve et de vigilance, notamment au vu, disent-ils, d’une mauvaise distribution des cartes d’électeurs.

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