Dans une allocution à l’ouverture d’un "dialogue national" destiné à trouver une issue à la crise politico-financière dans les territoires palestiniens, M. Abbas a accordé un délai de "dix jours" aux mouvements palestiniens, notamment le Fatah et le Hamas pour s’entendre sur un programme politique commun.
"Sinon je soumettrais le document (élaboré par les prisonniers) à référendum sous 40 jours", a-t-il ajouté.
Des cadres de mouvements palestiniens détenus en Israël ont élaboré des propositions, rendues publiques le 10 mai, pour mettre fin à la "crise" palestinienne, suggérant notamment de confiner la "résistance" aux territoires occupés — c’est à dire la fin des attentats en Israël–, la formation d’un gouvernement d’union nationale et la création d’un Etat palestinien dans les territoires occupés par Israël en 1967.
Ces propositions figurent dans "un document pour une entente nationale" remis alors à M. Abbas qui l’a repris à son compte.
Le document a été élaboré par Marwan Barghouthi, le chef du Fatah en Cisjordanie, Abdelkhaleq Al-Natché, un haut responsable du Hamas, Abdelrahim Mallouh, numéro deux du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Bassam Al-Saadi, un dirigeant du Jihad islamique et Moustapha Badarneh du Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP). Ils sont tous détenus dans des prisons israéliennes.