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Carla Bruni et Cécilia Sarkozy, une compétition invisible

© D.R

Quand Nicolas Sarkozy s’était présenté devant les journalistes pour la traditionnelle et néanmoins originale cérémonie de présentation des vœux, chacun des présents portait en lui la seule brulante interrogation du moment: Comment le président de la République allait-il évoquer ses trop visibles escapades amoureuses ? Allait-il échapper à l’inévitable question sur une probable date de mariage? Ou allait-il esquiver le sujet au profit d’une confortable langue de bois?
Avec un aplomb qui devient dans le jargon politique sa marque de fabrique, Nicolas Sarkozy avait crevé l’abcès avec une jouissance manifeste :«Avec Carla, nous avons décidé d’assumer (…) ne pas mentir…Nous ne voulons rien instrumentaliser, mais nous ne voulons pas nous cacher». Avec au passage une confirmation : «C’est du sérieux, mais ce n’est pas le JDD (Journal du Dimanche) qui fixera la date» et un reproche d’essence narcissique qui voudrait inscrire son comportement en«rupture» avec «une tradition déplorable de notre vie politique, l’hypocrisie, le mensonge». L’autre raison évoquée pour souligner ce besoin de transparence est celle qui consiste à organiser sa communication pour mieux la contrôler: «Je ne voulais pas qu’on prenne une photo de moi au petit matin glauque, je ne voulais pas qu’on prenne une photo de moi le soir et je ne voulais pas que, sous le manteau, vous décriviez la même hypocrisie».
A peine le président de la République avait-il confirmé son idylle conjugale avec Carla Bruni que la rumeur people souvent bien informée, relatée dans «Le Parisien», lance une autre saga qui promet un suspense haletant: Cécilia, l’ex de Nicolas Sarkozy, s’apprêterait à voler la vedette à Nicolas et à Carla en épousant, aux alentours des dates révélées par le JDD, la première semaine de février, l’amant pour les beaux yeux duquel il avait renoncé à son enviable statut de première dame de France, le publicitaire Richard Attias. Le mariage pourrait avoir lieu en Suisse. Les deux amants avaient été repérés par les voyeurs et les indiscrets à Genève, à l’hôtel de  La Réserve, au mois d’octobre dernier juste avant que le divorce des Sarkozy ne soit annoncé.
Les fins observateurs de ces affaires n’avaient pas attendu l’annonce de ces informations pour établir un saisissant comparatif entre Carla et Cécilia. Les deux femmes se ressemblent physiquement comme deux sœurs au point de susciter cette interrogation: Et si le choix original de Carla n’était qu’une recherche  effrénée pour compenser la perte de Cécilia ?.  La même élégance racée, la même sveltesse entretenue. Le magazine People «Gala» a poussé l’outrecuidance jusqu’à les mettre sur une même photo, non pas pour souligner leur étrange ressemblance mais pour ironiser sur l’imagination limitée de Nicolas Sarkozy dans le domaine des bijoux pour femmes. Sous le titre assassin «Quand Nicolas copie Cécilia pour satisfaire Carla…», le magazine Gala montre les deux femmes du président portant la même bague, le dorénavant célèbre Cupidon de Dior créé par Victoire de Castellane décrit par la rédaction de Gala comme suit «une bague en or blanc incrustée de diamants et d’un spinelle rouge, et Cœur Romantique, également en or blanc sertie de diamants dévoilant en son centre une tourmaline rose vif en forme de cœur».
Même si l’interrogation n’est pas formulée avec autant de clarté, beaucoup s’interrogeaient de savoir comment, Cécilia, celle qui volontairement avait déserté l’Elysée pour fuir les lumières, vivait cet étalage excessif de la nouvelle vie du président dans un parcours qu’elle connaît si bien pour l’avoir déjà emprunté, de Disney à Petra en passant par l’Egypte. Les rares informations qu’elle laisse échapper à la presse la décrivent en train de préparer un livre d’entretiens avec le journaliste de l’Est Républicain, Yve Deraï et Valérie Toranian, une journaliste du magazine «Elle ». Un livre qui promet les révélations les plus subversives et les postures les plus croustillantes, autour duquel règne un secret absolu. La maison d’édition la plus citée est Fayard dont le patron Claude Durand n’a pas confirmé l’existence. Tel que c’est parti, si les deux mariages se télescopent et se volent la vedette, la presse se souviendra longtemps de la violence «conjugale » de ce mois de février.

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