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Dix personnes, dont 9 gardes communaux, assassinées à l’est d’Alger

Les gardes communaux ont été tués alors qu’ils circulaient à bord d’un véhicule de transport de voyageurs "sans armes et en tenue civile" sur une route de montagne au lieu-dit El-Kassa, ont précisé ces sources.

Une "vingtaine" d’assaillants embusqués de part et d’autre de cette route, ont fait exploser une bombe artisanale au passage de ce bus avant d’ouvrir le feu sur les passagers, selon des journaux.

Un civil, qui se trouvait dans le bus, a également été tué lors de cette attaque attribuée par les journaux au groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).

Une vaste opération de ratissage a été lancée par les forces de sécurité dans la région située entre Skikda et Jijel (360 km à l’est d’Alger) pour tenter de retrouver le groupe armé à l’origine de l’embuscade.

Malgré la mise en oeuvre, en février, d’une loi sur la charte pour la paix et la réconciliation nationale, censée mettre fin aux violences qui ont fait entre 150.000 et 200.000 morts depuis 1992, selon des estimations officielles, les violences, impliquant des islamistes armés, n’ont pas totalement cessé.

Treize douaniers, dont deux officiers, ont été assassinés le 7 avril dans une embuscade visant leur convoi dans la région de Ghardaïa (600 km au sud d’Alger), attribuée également au GPSC qui rejette cette charte initiée par le président Abdelaziz Bouteflika.

Au moins 65 personnes ont été tuées dans des violences en Algérie depuis début avril, selon un décompté établi à partir de bilans officiels et de presse.

Dimanche, la Commission nationale de mise en oeuvre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, organisme crée pour tenter de mettre fin aux violences en Algérie, a estimé nécessaire de "maintenir la pression" contre le terrorisme islamiste dans le pays.

Cette commission, présidée par le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia, a indiqué que la charte a entraîné depuis début mars la libération de 2.200 détenus.

La charte, adoptée par référendum en septembre 2005, offre également le pardon aux islamistes armés n’ayant pas commis des crimes de sang et se trouvant encore dans le maquis à condition qu’ils se rendent dans un délai de six mois, aux termes d’une ordonnance de mise en oeuvre, promulguée fin février.

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