Le président vénézuélien Hugo Chavez a continué samedi à se montrer conciliant à l’égard de son homologue américain Barack Obama en lui offrant un livre au sommet des Amériques à Trinité-et-Tobago, au lendemain d’une poignée de main très remarquée entre les deux hommes.
Selon la presse présente à l’ouverture d’une réunion avec M. Obama et les dirigeants d’Amérique latine, M. Chavez a offert à M. Obama le livre intitulé «Les veines ouvertes de l’Amérique latine» (Las venas abiertas de America latina), un ouvrage de référence pour la région. Selon des sources vénézuéliennes, M. Obama a échangé une nouvelle poignée de main avec M. Chavez samedi matin au cours d’une rencontre avec plusieurs présidents sud-américains, après celle très commentée de la veille.
«Les veines ouvertes de l’Amérique latine», ouvrage de l’Uruguayen Eduardo Galeano, grand nom de l’écriture sud-américaine, traite du pillage des ressources de l’Amérique latine depuis le XVe siècle jusqu’au XXe. C’est un livre volontiers cité par M. Chavez.
Le Venezuela d’Hugo Chavez passe pour être la bête noire des Etats-Unis en Amérique latine, avec Cuba, dont il est l’allié. M. Chavez a pris la tête du fort mouvement hostile aux Etats-Unis qui traverse l’Amérique latine. M. Chavez a laissé la trace de diatribes virulentes contre l’ancien président George W. Bush, qu’il décrivait comme le diable. Il a cependant accueilli avec un a priori favorable l’accession à la présidence de M. Obama.