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Irak : la G.B veut réduire ses forces

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Les forces britanniques seront réduites de plusieurs milliers vers la fin de 2007, a dit Des Browne dans un discours prononcé devant l’Institut royal des  affaires internationales de Chatham House à Londres. Le responsable a, toutefois, souligné que cette réduction "ne signifie pas  un retrait d’Irak".  «Les Irakiens auront toujours besoin de soutien», a-t-il  dit, émettant le souhait de voir les forces irakiennes capables de reprendre le contrôle sécuritaire de la ville de Bassora (sud de l’Irak) au printemps  prochain. La Grande-Bretagne, qui déploie près de 7.200 hommes en Irak en majorité à  Bassora, avait annoncé la semaine dernière que le contrôle de cette ville à  majorité chiite sera remis aux Irakiens au printemps prochain. «La réussite de ce transfert pourrait marquer un changement décisif dans le  rôle de la Grande-Bretagne en Irak», a dit le ministre de la Défense, qui a  souligné la nécessité de bien préparer les forces irakiennes à une telle  échéance. Il a fait remarquer que les forces britanniques "resteront en Irak tant  qu’ils sont capables d’apporter une contribution positive et tant que le  gouvernement irakien a besoin de soutien".
Le retrait des forces britanniques «sera dicté par la réalité sur le terrain plutôt que par des délais arbitraires», a encore dit Des Browne. Le discours du responsable britannique intervient au milieu d’un débat  enclenché en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis sur la nécessité de trouver une  solution politique au problème irakien suite à la récente recrudescence de la  violence dont la spirale semble échapper à tout contrôle. Par ailleurs, Des Browne s’est prononcé en faveur de l’implication d’autres  pays, notamment l’Iran et la Syrie, dans le règlement de la crise irakienne. «Il est vital pour les pays voisins de l’Irak d’apporter entièrement leur  soutien», a dit le ministre britannique, ajoutant que «même la Syrie, dont les  motivations font l’objet de doutes de la part de la communauté internationale,  a envoyé des signes d’engagement constructif».
Le ministre britannique de la Défense n’a pas manqué, d’autre part, d’exprimer son opposition à toute idée de partition de l’Irak. «La partition de l’Irak en des régions sunnites, chiites et kurdes pourrait  sembler séduisante, mais elle ne règlera pas les tensions sectaires», a-t-il  dit.
«Un Irak divisé sera une menace à la stabilité régionale», a martelé  Browne, soulignant que «même sans partition, l’Irak peut devenir le berceau de  tensions régionales plus larges».

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