Politique

Oujda toujours sans maire 2 mois après les élections

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Retour à la case départ pour le maire d’Oujda. Le tribunal administratif vient d’annuler l’élection de l’Istiqlalien Omar Hjira à la tête du conseil de la ville. L’annulation a également porté sur l’élection des membres du bureau du conseil de la ville. Oujda est de nouveau sans maire pratiquement deux mois après les élections communales. Des élections qui n’avaient pas donné une majorité claire pour l’un des partis politiques en lice dans la ville. Résultat : les tractations pour la formation d’une majorité se sont éternisées et l’élection du président et des membres du bureau du conseil de la ville s’en est trouvée retardée.

En effet, la séance d’élection du maire avait été reportée à deux reprises puisque la majorité composée du parti de l’Istiqlal (PI) et du Parti authenticité et modernité (PAM) n’était pas parvenue à un accord concernant la distribution des rôles au sein du conseil de la ville. Ce n’est qu’au bout de la troisième réunion que Omar Hjira a été porté à la tête de la mairie pour un second mandat consécutif.

Mais coup de théâtre, le maire fraîchement élu renverse la table sur ses alliés du PAM et se retire de la séance d’élection des membres de son bureau. Plus tard, le maire va déposer un recours au tribunal administratif demandant l’annulation de l’élection des membres de son bureau. Le Parti de la justice et du développement (PJD) avait également déposé un recours estimant que l’élection du maire et son bureau a été faite en dehors du délai réglementaire. Oujda est donc aujourd’hui la dernière ville au Maroc sans maire ni bureau communal. De son côté, le PJD qui forme l’opposition veut aller plus loin.

Le parti de la lampe a laissé entendre qu’il demandera aux autorités locales de dissoudre le conseil communal, ce qui aura pour résultat l’organisation de nouvelles élections dans la ville. Il faut préciser, par ailleurs, que la justice dans la capitale de la région de l’Oriental a déchu deux élus de leurs mandats pour transhumance politique. Il s’agit de deux élus qui avaient été élus aux colleurs du PJD avant de rejoindre le PAM. Pour rappel, la loi interdit pour un élu de rejoindre un parti politique autre que celui avec lequel il a été élu dans les élections.

Plusieurs scénarios restent possibles dans la ville d’Oujda. Si le PAM et le PI décident de mettre un terme à leur alliance trop fragile, l’Istiqlal pourrait s’allier avec le PJD sachant qu’une alliance entre ce dernier et le PAM est peu probable.

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