Société

À la recherche d’une spécificité

Après quarante minutes de retard, la conférence du Parti du congrès national unioniste s’est ouverte par une brève présentation de Najia Malek, membre du Bureau politique, avant de céder la parole au secrétaire général du parti, qui a procédé à la lecture de la déclaration de presse. De prime abord, M. Abdelmajid Bouzoubaâ, a épinglé « certains journalistes appartenant à la majorité des organes de presse nationaux qui ont, dit-il, suivi l’évolution de son mouvement de redressement et connu de près le fond des divergences qui le séparait de l’USFP, mais qui n’ont, malheureusement, pas relaté objectivement les faits » . Dans son intervention, M. Bouzouki a mis l’accent sur les événements qui ont dicté le recours à la scission au sein de l’USFP et qui se résument dans l’absence de démocratie au sein du parti. Un phénomène dû, à son avis, à la dénaturation de la ligne du parti. Deux éléments majeurs expliquent , à cet effet, l’écart amorcé par rapport aux valeurs annoncées lors de la création de l’USFP. Outre les effets de la mondialisation et du libéralisme sauvage, il y a lieu de signaler l’acceptation , par l’ensemble de la classe politique, de la falsification des urnes et l’avortement de la volonté populaire. Pour ce qui est de l’analyse de la conjoncture politique actuelle et de la stratégie du parti, le secrétaire général du PCNU, part d’une hypothèse selon laquelle l’étape politique actuelle a atteint ses limites. Sur ce, annonce-t-il, il faudrait agir sur trois fronts : d’abord, dans la perspective de faire face aux effets de la mondialisation, ensuite pour surmonter les entraves dues à l’effritement et à la banalisation de l’action politique et, enfin, en adoptant des modèles d’organisation à même de traduire les aspirations des membres du parti. Selon ses créateurs, ce dernier se veut être une formation représentant la majorité des masses, sur le plan social, et optant pour le socialisme démocratique sur le plan politique. En ce qui concerne le positionnement par rapport aux autres composantes du champ politique, il a noté que ses députés ont rejoint les rangs de l’opposition et que le parti s’estime appartenir à la mouvance de gauche. Mais sans préciser le contenu exact de cette gauche. Dans le même ordre, le PCNU se démarque par rapport aux partis de la Koutla. Celle-ci, avance M. Bouzoubaâ, traverse une étape critique marquée par les divergences entre ses membres. Et de conclure que tous les indices portent à croire que cette coalition est en voie de disparaître. Enfin, à une question portant sur la position vis-à-vis du projet du code électoral et de la nouvelle loi sur les partis, l’orateur a déclaré n’avoir entamé aucun entretien avec les responsables gouvernementaux à ce sujet. Pas de nouvelle, donc, pas de prise de position.

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