Société

FVJ : Sebbar a toujours la cote

Le Forum vérité et justice (FVJ) devait clore, dimanche 12 mars 2006, les travaux de son deuxième congrès national qui se déroulait au complexe Moulay Rachid à Bouznika.
Vers la fin de l’après-midi d’hier, les congressistes, près de 350 personnes représentant les sections nationales du FVJ, n’avaient pas encore élu parmi leurs camarades les 60 membres qui siégeront au conseil national.
Selon plusieurs sources au FVJ, et malgré plusieurs sorties médiatiques où il affirmait ne pas être candidat à un nouveau mandat à la tête de cette ONG, l’avocat Mohamed Sebbar est pressenti pour ce poste. Selon ces sources, c’est le seul parmi les figures de proue du FVJ à faire l’unanimité autour de lui face aussi bien à Kamal Lahbib, Abdelhak Aândalib, Jamal Eddine Rouissi ou Abdessalam Boutayeb. Le premier, selon nos sources, se serait vu reprocher ses positions qualifiées de "conciliantes" envers les pouvoirs publics alors que l’étiquette socialiste (USFP) du deuxième ne semble pas du goût d’une bonne partie des militants de cette ONG composée essentiellement des victimes et des familles des victimes des graves violations des droits de l’Homme. Mohamed Sebbar, le président sortant, remporte l’adhésion des militants du FVJ, mais aussi, en tant qu’interlocuteur, d’autres intervenants comme le CCDH (Conseil consultatif des droits de l’Homme). Il est présenté comme un "modéré" capable de tempérer la fougue des composantes de l’extrême gauche représentées au sein du FVJ. D’ailleurs, c’est le sens d’une de ses déclarations à ALM où il affirme que le défi de cette ONG actuellement est de s’ouvrir davantage pour englober toutes les sensibilités et garantir plus de représentativité aux militants des droits de l’Homme. Le FVJ devait terminer les travaux de son deuxième congrès national, hier, avec l’élection des membres de son nouveau conseil national. C’est à ces derniers que reviendra la mission d’élire un bureau exécutif d’une douzaine de membres. Cette dernière instance devra par la suite assurer le partage des responsabilités entre ses membres et dont la désignation, dans quelques jours, d’un président du FVJ. Mohamed Sebbar s’est porté candidat au conseil national, apprend-on dimanche à Bouznika.
Le FVJ, quelques jours avant son congrès national, a fini par résoudre l’un des grands problèmes qui en ont entaché la courte existence: la restructuration de la section de Laâyoune, interdite sur décision de la justice. Des membres de cette section s’étaient alignés sur les thèses des séparatistes qu’ils n’hésitaient pas à proclamer de manière publique. Houcine Moutiq, président de cette même section dissoute au moment où Driss Benzekri présidait le FVJ, a été reconduit au même poste.

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