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Souss-Massa-Draâ : des projets grandioses à l’image d’une région riche et moderne

© D.R

La capitale du Souss est un véritable paradis pour les investisseurs et l’une des destinations phares du tourisme au Maroc. La saison estivale démarre plutôt bien  pour les établissements hôteliers d’Agadir. La ville reprend un nouveau souffle après une certaine  morosité qui s’est traduite par une baisse des nuitées. Selon les professionnels du secteur, le taux d’occupation moyen actuel de la ville est de près de 90% et la demande ne cesse de progresser. Plusieurs projets hôteliers sont en cours de réalisation. Parmi les grands projets en cours, l’hôtel Robinson club, d’un coût de 486 millions DH ou encore  un sofitel 5 étoiles qui nécessite une enveloppe de plus de 300 millions DH pour sa réalisation. Cette évolution notable sur le plan touristique est due en partie à l’ouverture de l’autoroute Marrakech-Agadir. Grâce à cette nouvelle infrastructure, la ville d’Agadir ambitionne d’attirer 245.000 touristes marocains en 2011. Cette autoroute constitue une véritable bouée de secours en drainant davantage de touristes. Celle-ci a permis à la ville de se prémunir contre la crise mondiale en accordant une place importante au tourisme national. Cette importante réalisation permettra le désenclavement du Grand Agadir ainsi que les provinces limitrophes : Taroudant, Tiznit et Chtouka Ait Baha. Ce désenclavement routier aura pour conséquence de «booster» l’activité  économique dans tous les secteurs de la province. La réputation balnéaire d’Agadir est bien établie et est connue à travers le monde. Une corniche splendide, des centres commerciaux, de grands hôtels sortant de terre en font l’une des destinations les plus prisées. Le secteur touristique n’est pas le seul à connaître un nouvel élan. Depuis quelques années, la ville est devenue le paradis des promoteurs. Comme la plupart des grandes villes marocaines, l’immobilier a connu un important développement. Ce secteur connaît une intense activité vu les chantiers implantés un peu partout. Agadir est considéré comme l’une des villes marocaines les plus sûres et les plus prospères où le marché de l’immobilier est pour tous un investissement vraiment porteur. Le développement que connaît le secteur  touche quasiment l’ensemble des segments d’activité, des logements sociaux au moyen et haut standing.Grâce à des prix attractifs, deux fois moins élevés qu’en Europe, et un cadre de vie privilégié, la perle du Sud attire de nombreux investisseurs étrangers, notamment français. Par ailleurs, la pêche constitue un atout économique de taille de la région du Souss-Massa-Draâ. Le secteur de la pêche au Maroc a été  doté d’une nouvelle stratégie de développement à l’horizon 2020 baptisée «Halieutis». Elaborée conformément aux orientations stratégiques de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette stratégie vise la mise à niveau et la modernisation des différents segments du secteur de la  pêche ainsi que l’amélioration de sa compétitivité et de sa performance. Cette grande stratégie de développement du secteur entend ériger le secteur en un véritable créneau de développement du Royaume. Elle ambitionne de valoriser de façon pérenne la richesse halieutique marocaine et de tripler le PIB du secteur d’ici 2020 pour en faire un véritable moteur de croissance pour l’économie marocaine. Cette importante stratégie s’appuie sur trois principaux axes déclinés sous forme de projets, à savoir l’exploitation durable des ressources et la promotion d’une pêche responsable impliquant les pêcheurs considérés également comme acteurs majeurs de développement du secteur, le développement d’une pêche performante et de qualité, et le renforcement de la compétitivité à même de conquérir de nouveaux parts de marché tant au niveau national que mondial. L’autre atout de la région de Souss-Massa-Draâ est son agriculture. Le  Plan Maroc Vert au niveau de la région apporte une nouvelle stratégie de développement à ce secteur. Le Plan Maroc Vert a pour finalité la mise en valeur de l’ensemble du potentiel agricole territorial et la rupture avec l’image simpliste d’une agriculture duale opposant un secteur moderne à un secteur traditionnel et vivrier. Ce plan s’articule  autour de deux piliers. Le premier vise le développement accéléré d’une agriculture moderne et compétitive, vitale pour l’économie nationale, à travers la concrétisation d’un millier de nouveaux projets à haute valeur ajoutée tant dans les productions que dans les industries agroalimentaires en s’appuyant sur les investissements privés. Quant au second pilier, il vise l’accompagnement solidaire de la petite agriculture à travers la réalisation de 545 projets d’intensification ou de professionnalisation des petites exploitations agricoles dans les zones rurales difficiles. Ce second pilier a également pour but la reconversion de la céréaliculture en cultures à plus forte valeur ajoutée et la valorisation des produits du terroir.

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