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Mondial : Deux organisateurs et un seul objectif

Pour leur deuxième participation consécutive à une phase finale de la coupe du monde, le Japon et la Corée espèrent atteindre le deuxième tour. Une place en huitièmes de finale serait sans doute une belle prime à l’organisation pour la Corée du Sud et le Japon.
Deux équipes dont le destin est entre les mains de leurs entraîneurs étrangers, le Néerlandais Guus Hiddink et le Français Philippe Troussier. Tous deux qualifiés d’office en tant que pays organisateurs, la Corée et le Japon n’ont pas les mêmes chances. Le pays du soleil levant a les reins beaucoup plus solides. Dirigés par le surnommé «sorcier blanc», depuis plus de 6 ans, les joueurs nippons, dont la moyenne d’âge ne dépasse pas les 23 ans, ont beaucoup progressé, surtout depuis le mondial français de 98. Et pour preuve : leur place en finale de la coupe des confédérations l’année dernière contre la France où ils étaient battus par 1 à 0. Au Japon, Hidetoshi Nakata, sociétaire du club italien de Parme, est la référence de l’équipe. L’ex-joueur de l’AS Rome a donné l’exemple à d’autres japonais qui lui ont emboîté le pas en étendant leur registre à l’étranger, comme Shinji Ono, vainqueur de la coupe de l’UEFA avec le Feyenoord Rotterdam. « Notre objectif, c’est d’être en 8e de finale, ce sera déjà une étape », estime l’ancien coach de l’Afrique du Sud durant le mondial 1998.
L’autre pays co-organisateur, la Corée du Sud, participe à sa sixième phase finale de coupe du monde. Le pays du matin calme, qui n’a pas raté une seule édition depuis 1986, évoluera dans le groupe D aux côtés du Portugal, de la Pologne et des Etats-Unis.
En dépit de la taille modeste de ses adversaires, Guus Hiddink se fait des cheveux blancs. « Il faut changer l’état d’esprit négatif des joueurs coréens. Notre but, c’est d’atteindre le deuxième tour avec un football qui donne des signes de maturité», a-t-il déclaré.
Autre problème : le public sud-coréen se passionne encore davantage pour le base-ball que pour le football. Des primes ont été promises au Japon comme à la Corée en cas de bonne performance. Les Nippons empocheraient 283.000 dollars par joueur en cas de victoire finale. De façon plus réaliste, les hommes de Troussier gagneront un million de yens par match gagné. Quant aux Coréens, ils recevront 77.000 dollars s’ils passent le premier tour, ainsi qu’une luxueuse voiture d’une firme locale.

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