Economie

L’ASPAM réclame la reconduction des aides

Dans sa publication « Maroc Fruits » d’avril, l’ASPAM souligne qu’elle est « actuellement mobilisée pour demander avec insistance » à l’Etat la reconduction et même l’amélioration des aides prévues dans le cadre du plan d’action agrumicole 1998-2010. L’Association précise que cette reconduction « est d’autant plus nécessaire que le Maroc vient de conclure d’importants accords aussi bien avec l’Union européenne que les Etats-Unis avec des opportunités intéressantes dans le domaine de l’exportation des agrumes, dont l’offre est d’aujourd’hui, malheureusement défaillante aussi bien sur la plan quantitatif que qualitatif ».
L’ASPAM rappelle que les primes à l’investissement qui avaient été instituées pour cinq années, vont être supprimées en juillet 2004, à savoir la prime à l’investissement de 7.800 DH/ha pour la création de nouvelles plantations d’agrumes, la prime à l’investissement de 2.000 DH/ha pour l’équipement des vergers en matériel d’irrigation localisée, la prime à l’investissement pour la construction et l’équipement des stations de conditionnement, qui est fixée à 200.000 DH/tonne/heure pour les unités de 2 à 4 tonnes/heure et à 140.000 DH/tonne/heure pour les unités de plus de quatre tonnes par heure.
Enfin, la prime à l’investissement pour la construction et l’équipement des entrepôts frigorifiques, fixée à 150 DH/m3 pour les unités de 500 à 5.000 m3, va également être supprimée, ajoute l’ASPAM.
L’Association observe que la réalisation du plan d’Action 1998/2010 a « pris beaucoup de retard », ajoutant qu' »à peine 40 pc/an des objectifs arrêtés ont été réalisés jusqu’à présent ». L’ASPAM impute ce retard au fait que « les textes d’application pour bénéficier des aides de l’Etat n’ont été publiés qu’environ deux années après le démarrage du plan, à la sécheresse que le Maroc a connue à la fin des années 90 et début 2000, à la lourdeur de l’investissement financier et la faiblesse du niveau des aides de l’Etat qui représentent à peine 10% des montants totaux à investir pour les plantations hors prix du terrain, ainsi qu’à la cherté des prêts octroyés aussi bien par le crédit agricole que par les banques privées ».

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