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"Atelier 1410" de Jamila Lamrani
"J’ai souhaité, durant cette résidence, réaliser des installations, des interventions à l’intérieur de lieux anciens et particuliers qui ont résisté avec force, jusqu’à nos jours. J’ai voulu revêtir ces espaces de "broderies" légères, les transformer et leur donner une nouvelle dimension ; j’ai voulu les structurer et les incruster dans mes installations et mes interventions. Mes installations sont composées de matériaux qui m’évoquent une sensibilité sans limite… je sais que mon entourage m’influence. L’espace, le lieu où je me trouve, même si j’y suis de passage, les coutumes, les traditions… tout a toujours un impact sur moi … les matériaux que j’utilise changent mais, à chaque fois, j’aime les reproduire sans fin… Des roses séchées , des perles, des mozones, des paillettes, fils de soie, fils transparents, fils métalliques, tissus transparents, toiles, papiers simples ou mâchés, aluminium, crépon, calque , pompons, pierres transparentes, Cheb, khol en poudre ou pierre…. cette variété constitue une palette riche de matériaux légers, de formes et de couleurs sobres… Ils sont puisés dans l’intimité de la femme : éléments de la beauté détournés : khol, roses séchées… éléments que la femme utilise pour se parer : perles, mozones, tissus…, et autres produits que la femme rencontre dans son quotidien : Cheb, fils de soie… Ces matériaux je les utilise afin d’évoquer un esprit zen, de concentration, une mosaïque sobre où, parfois, l’unique motif est la répétition du geste vers l’infini…a déclaré " Jamila Lamrani. L’"Atelier 1410" est celui qu’occupait Jamila Lamrani durant sa résidence à la Cité des Arts à Paris.

Le Dauphin
Il est parfois difficile de trouver une table disponible quand on arrive au Dauphin. Ne perdez pas patience, l’attente en vaut la peine. Le restaurant propose du poisson, des crustacés et des fruits de mer. Grillés, en sauce ou au sel, les poissons et plats qui sont proposés dépendent des arrivages et de l’état de la pêche du jour, ce qui en garantit la fraîcheur. Une carte des vins, avec un choix approprié pour accompagner votre repas.

Le Cirque Désaccordé  à Casablanca
"Le Cirque Désaccordé nous offre une poésie et une beauté incroyables, tout en nous racontant une histoire. Il y a, dans leurs numéros, comme une évidence de vie, gourmande et festive. " René Gonzalez, directeur du Théâtre de Vidy  ". Sur la piste, une roulotte années 50, des draps qui sèchent au vent, un coin lavabo, une gazinière qui turbine. La fébrilité monte. Valou arrive. Elle est toute petite, avec sa robe de fripe pas chère, ses cheveux tirés et sa poitrine généreuse. La musique coule de toute part.  En quelques minutes, la jeune troupe recrée ce tourbillon particulier qu’est la fête, la vraie, celle que l’on extirpe à la banalité, celle que l’on impose à la grisaille. Cette rage-là, presque une pulsion, habite d’emblée le chapiteau et donne la chair de poule. Dans cet univers à la Jacques Tati où le postier sort tout droit de Jour de Fête, les acrobaties, les jongleries, toutes virtuoses, surgissent comme des prolongements naturels. Les onze membres de l’équipe savent donner chair aux moments qui filent et excellent à ces enchaînements fous. L’amour du cirque transparaît de bout en bout : dans les détournements de numéros classiques, dans cette foi contagieuse en son pouvoir, celle de réjouir les cœurs jusque tard dans la nuit.

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