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Trois formes pour un même fléau

Eau, air et sol. La pollution ,n’épargne aucun de ces fondements de la vie sur terre. Celle de l’eau peut provenir de microbes, ou de substances toxiques. Ces deux formes de pollution peuvent exister séparément ou ensemble. La pollution bactérienne est la forme de pollution causée par les innombrables germes pathogènes, c’est-à-dire les germes que contiennent les eaux d’égouts, et qui provoquent des maladies. La pollution bactérienne est la plus dangereuse. Ensuite vient la pollution toxique, due aux poisons chimiques de l’industrie et de la technologie, tels les dérivés organiques du mercure, les insecticides et les désherbants utilisés en agriculture, les gaz nocifs des voitures, et autres.
Pollution ou pas, nous sommes obligés de respirer l’air qui nous entoure, ce qui donne au problème de la pollution de l’air une caractéristique particulière. Nous pouvons traiter notre eau avant de la boire, la désinfecter en la faisant bouillir, nous pouvons manger des aliments naturels de préférence aux aliments chimifiés, mais nous ne pouvons tout de même pas passer notre vie avec un masque à gaz sur la figure. Et pourtant, il le faudrait! On trouve plus de 3000 corps étrangers ou polluants dans l’atmosphère. Une centaine de ces polluants posent un double problème. En plus de leur toxicité intrinsèque, ils réagissent entre eux créant ainsi de nouveaux agents polluants dont on ne connaît à peu près rien des effets sur la santé.
La pollution ne se limite pas uniquement à l’eau et à l’air: le sol également est largement pollué. On l’oublie trop souvent, le sol n’est pas qu’un simple amas de matières inertes: il est à sa façon un organisme vivant. Trois types d’éléments polluants s’attaquent aux sols: les pesticides, les éléments radio-actifs et les oligo-éléments. Mais à ces trois menaces s’ajoute une quatrième: le déséquilibre des sols par les engrais chimiques. Les méthodes de culture faussent, tant par l’usage inconsidéré de pesticides que d’engrais. Les sols en seront dangereusement et peut-être irrémédiablement pollués.
La nature, dans sa sagesse, nous a imposé des lois. Le progrès et la technologie, malheureusement, transgressent quotidiennement ces lois. C’est lancer le monde à sa perte.

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