Les personnes victimes du trac vivent, au moment de prendre la parole en public, un véritable cauchemar. Pour surmonter cette pénible sensation, une préparation corporelle, mentale et intellectuelle devient indispensable à chaque prise de parole. La première des choses à faire pour gérer le trac est de respirer. Plus largement, la pratique d’exercices de relaxation peut se révéler très efficace. Il n’y a qu’à trouver la technique qui vous fait le plus d’effet. Les personnes qui souffrent du trac doivent, par ailleurs, se mettre dans l’état d’esprit d’un gagneur, à chacune de leurs prises de parole en public. Celui qui a le trac doit, tel un grand sportif, se représenter le déroulement de la situation et son issue la plus optimiste. Le but étant bien sûr de se mettre dans un état psychique positif.
Ensuite, il faut veiller à relativiser l’enjeu. D’abord parce que, c’est une évidence, nul n’est parfait. Mais aussi parce qu’on va, par notre intervention, répondre à l’attente de nos interlocuteurs. Il est donc plus juste de les considérer comme des alliés. Il faut, en outres, se forcer à regarder son public. Celui qui a le trac aura tendance à fixer ses chaussures ou à balayer les murs du regard. Pourtant, les personnes à qui l’on s’adresse sont le plus souvent bienveillantes et attentives. S’en rendre compte aidera à ne pas s’imaginer l’inverse. Il est par ailleurs conseillé de se décontracter en plaisantant avec son audience avant de lancer une réunion ou d’entamer un discours. Cela mettra à l’aise le public et, par rebond, l’intervenant lui-même.
Analyser celui ou ceux à qui l’on va s’adresser et comment leur parler, préparer son sujet très en détail… tout cela contribue également à se sentir sécurisé. S’il arrive un imprévu, par exemple une question que l’on n’a pas préparée, la reformuler puis la recadrer permettra de mieux gérer la situation. Et si la question provient de quelqu’un qui cherche visiblement à vous déstabiliser, pas la peine de chercher à être parfait. Il faut répondre très simplement : "J’ai besoin de chercher, je vous apporte la réponse d’ici une demi-heure." Gérer son trac, c’est aussi développer ses capacités d’improvisation. Il est important d’analyser les causes de son trac et de comprendre ce qui provoque un déficit de confiance en soi. Une bonne façon de se débarrasser de son trac, de façon pérenne, est de se mettre sans cesse en situation.
Il faut enfin essayer de ne pas repousser ses prises de parole. Dans le cas d’une réunion où chacun s’exprime tour à tour, il ne faut pas attendre d’être le dernier. Ce qu’auront pourtant tendance à faire les victimes du trac. Une seule règle : se lancer. L’attente ne ferait qu’augmenter l’anxiété, alors qu’il vaut mieux en finir rapidement. Et se convaincre que les échecs ne sont pas des voies sans issue, mais bien des occasions d’apprendre.
• Source Internet
Quelques astuces pour maîtriser son trac
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