Bien sûr, je vais vous parler aujourd’hui de la nouvelle politique de tarification des carburants qui sera désormais libre. Autrement dit, ce n’est plus le gouvernement qui va, comme par le passé, fixer les prix à la pompe et l’imposer aux stations, mais ce sont les distributeurs eux–mêmes qui vont le faire, en toute liberté et en toute compétitivité, et donc, normalement, sans entente préalable.
J’ai bien précisé «normalement» parce que vous savez comme moi que tout ce qui est théoriquement normal chez nous est susceptible à tout moment de devenir fatalement anormal. Ceci étant dit, ce 1er décembre, qui a été le premier jour de cette libéralisation censée alléger nos charges et faire sourire notre portefeuille, les observateurs n’ont observé aucun indice pouvant déduire un quelconque accord en catimini sur le dos des pauvres automobilistes et néanmoins affreux pollueurs que nous sommes.
Bien au contraire, ils ont remarqué que la différence de prix entre les différents concurrents a parfois atteint 0,24 cts. De là à ce que l’on commence à négocier les prix avec les pompistes, c’est un pas que personnellement je ne franchirai pas, mais ça serait quand même assez sympa.
A demain.