Société

Ajournement de l’instruction

Le juge d’instruction près la troisième chambre de la cour d’appel de Casablanca, Najem Bensami, a ajourné, mardi, sine die l’instruction dans l’affaire des membres de «la cellule dormante d’Al Qaïda» démantelée dernièrement par les autorités marocaines, apprend-on d’une source de la défense.
Lors de la troisième séance de l’instruction, tenue mardi dernier, le juge d’instruction a interrogé le troisième Saoudien impliqué dans cette affaire, Hilal Jaber Awade Al Assiri, son épouse, Naïma Haroune et le policier de l’aéroport Mohammed V, Abdellah Abide, apprend-on auprès de la même source. A l’instar de ses deux compatriotes, Zouhaïr Hilal Mohamed Tabiti et Abdellah Mseffer Al Ghamidi, ce troisième Saoudien, a nié les charges retenues contre lui et a affirmé au juge d’instruction qu’il n’avait aucune relation ni de loin ni de près avec Al Qaïda, ni avec ses membres, que ce soit au Maroc ou ailleurs.
Par ailleurs, ajoute la même source, le juge d’instruction a interrogé le policier de l’aéroport Mohammed V, Abdellah Abide. Ainsi, il l’a confronté avec le Saoudien Hilal Jaber Awade Al Assiri à propos du cachet qu’il aurait apposé sur le passeport falsifié de son épouse, Naïma Haroune, contre un billet de 200 DH. Lors de cette confrontation, toujours selon la même source, ils ont nié s’être rencontrés un jour. On apprend par ailleurs que la défense des trois saoudiens et des trois femmes impliquées dans cette affaire a présenté devant le juge d’instruction un mémorandum dans lequel elle réclame leur liberté provisoire. Le juge a reporté ultérieurement sa réponse.
Rappelons que le juge d’instruction a interrogé lors des deux précédentes audiences Zouhaïr Hilal Mohamed Tabiti, son épouse, Bahija Hidouri, sa soeur, Houria Hidouri et Abdellah Mseffer Al Ghamidi. Ils ont tous, selon la même source, nié toute relation avec le réseau Al Qaïda. L’instruction reprendra les jours qui viennent, ajoute la même source, aussi bien avec les mis en cause précités qu’avec le commerçant de Rabat, Mohamed Nadir, son frère, Hicham et le commerçant de Derb Omar à Casablanca, Mohamed Masmane.
Signalons que le procureur général près la Cour d’appel de Casablanca retient contre les éléments impliqués dans cette affaire de «la cellule dormante d’Al Qaïda» les poursuites suivantes : constitution d’une association de malfaiteurs, tentative d’homicide volontaire avec préméditation et guet-apens en bombardant des lieux et des établissements, falsification en écriture officielle, usage de faux, falsification en écriture administrative, dissimulation de l’identité d’un enfant, destruction des traces du crime, non dénonciation, débauche et complicité.

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