Société

Débat sur le Grand Moyen-Orient

Animé par le souci de voir éclore un espace de débat et de culture, l’Institut des Hautes Études de Management, fidèle à sa tradition, organise une conférence-débat dont le thème est: « Grand Moyen-Orient : Rêve arabo-musulman ou effet d’annonce ».
Plusieurs participants prendront part à cette conférence, dont on retiendra l’ex-ministre Hassan Abouyoub ; Khader Bichara, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe contemporain – Université catholique de Louvain-Belgique et membre du Comité des sages pour le dialogue culturel méditerranéen de la présidence européenne ; Jean François Daguzan, maître de recherche à la fondation pour la recherche stratégique et rédacteur en chef de la revue « Maghreb-Machrek » ; Rachid Benmokhtar, président de l’Université Al-Akhawayn et Khalid Naciri, directeur de l’ISA et membre du bureau politique du PPS.
« Pour parler correctement du projet démocratique du Grand Moyen-Orient, il importe d’abord de le situer dans son contexte géostratégique. Nous vivons une époque dominée par les Etats-Unis, grande puissance. Certes, d’autres blocs comme l’Europe et la Chine sont en train de se consolider, mais force est de constater que les Etats-Unis représentent, pour le moment, la force la plus importante de la planète en termes de potentialités politique, militaire et économique. Cette puissance se manifeste avec plus de pugnacité depuis l’avènement du président Georges W. Bush », peut-on lire dans la note de présentation de la conférence. Les intervenants auront là l’occasion de débattre une question qui a fait couler beaucoup d’encre et qui se trouve au centre d’une grande controverse. Entre ses gardiens et ses opposants, le fossé est très large. Tandis que certains mettent en avant les intérêts y inhérents, d’autres fustigent le projet, le qualifiant d’ingérence dans les affaires des pays concernés. Toutefois, ce ne sont là que les enjeux apparents du projet du Grand Moyen-Orient.
« La nouvelle situation paradoxale tient au fait que l’Administration américaine actuelle, plus proche traditionnellement des régimes non démocratiques de la région, explique officiellement la guerre d’Irak par la volonté d’instaurer une démocratie au Moyen-Orient et le commencement se fera contre le dictateur Saddam Hussein.

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