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Libérez les Marocains de Tindouf !

Bruxelles, Londres ou encore Gutenburg. Dans ces villes européennes, le Sahara marocain était très présent ces derniers jours. Toutes ont connu des manifestations organisées par des associations humanitaires et ONG sérieusement préoccupées par la situation des Marocains séquestrés à Tindouf. La capitale britannique a connu tout au long de cette semaine, d’intenses contacts menés par une délégation des originaires des provinces du Sud auprès des responsables et des associations humanitaires locales. Le but en est de les sensibiliser de la justesse de la cause marocaine. C’est que le maintien en détention de 1160 prisonniers marocains dans les geôles du Polisario se fait au mépris du droit international et de la Convention de Genève. Le week-end dernier à Gutenberg, de nombreuses associations humanitaires suédoises et norvégiennes ont tenu à manifester leur vive préoccupation face à la situation de ces plus vieux prisonniers de guerre du monde. Réunis à l’occasion d’un séminaire organisé par l’ONG suédoise « Rada Barnen » sous le thème « Situation en Afrique du Nord, Ouest et dans les camps de Tindouf », leurs représentants n’ont pas omis de déclarer leur solidarité à l’égard de ces Marocains ainsi que leurs familles. Ces associations ont également dénoncé «les détournements par les dirigeants du polisario des aides qui sont destinées aux prisonniers marocains». Pour sa part, Bruxelles a abrité durant plusieurs jours (du 23 au 29 juin) la Semaine du Sahara marocain. Organisée par le « Cercle européen de la communauté marocaine et des amis du Maroc », cette manifestation a connu la participation de plusieurs députés européens qui ont eu un large aperçu de ce qu’endurent ces Marocains séquestrés depuis plus de deux décennies. Cette prise de conscience des atrocités commises aux camps de Tindouf intervient alors que le récit d’un Marocain détenu depuis août 1980 vient de paraître. L’ouvrage de Abdallah Lamani, intitulé « L’horreur ! L’aide humanitaire au service de la terreur » (voir ALM n° 414) révèle les mauvais traitements que subissent les Marocains dans ces camps. Le prisonnier, qui exerçait le métier d’électricien dans une société d’allumettes à Casablanca, explique comment les détenus se voient obliger d’accomplir des travaux forcés absurdes sous la canicule du désert. Il évoque également le soutien militaire qu’accorde l’Algérie au mouvement séparatiste. La publication de ce témoignage lui a d’ailleurs valu, en plus d’un groupe de 200 autres détenus marocains d’être déportés vers Alger.

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