EditorialUne

Nouveaux pauvres

© D.R

Le cycle de crises qui s’enchaînent depuis 2020 et dont la fin n’est pas encore visible confirme de jour en jour la justesse des choix faits par le Maroc.

Une pandémie paralysante, toujours pas finie, suivie d’un conflit armé au coeur de l’Europe le tout dans une ambiance déjà plombée par le spectre climatique ont eu inévitablement des conséquences sociales et économiques lourdes dont le monde portera des séquelles pour longtemps.

Les projections de la croissance mondiale revues récemment à la baisse annoncent déjà la couleur. Aujourd’hui ce sont les chiffres du PNUD sur la pauvreté dans le monde qui font encore plus peur. En 2022, près de 50 millions de personnes dans le monde basculeront dans la pauvreté absolue et viendront s’ajouter aux plus de 800 millions autres vivant avec moins de 1,90 dollar par jour.

En 2020, les nouveaux pauvres se chiffraient entre 88 et 115 millions de personnes. Plus que jamais, la notion de filet social trouve tout son sens et conforte le Maroc dans sa démarche proactive autour du chantier royal de la généralisation de la protection sociale au profit de 22 millions de Marocains. Un chantier qui n’a pas tardé à être mis en marche à grande vitesse par le gouvernement dont un des crédos forts en tout début de mandat était «l’État social».