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Sacré TikTok

© D.R

«Les natifs des années 2010 sont capables, dès l’âge de deux ans, de naviguer sur le Web, d’interagir et de faire défiler des photos et des vidéos sur des applications comme TikTok (…)

cette génération communique via les applications et a développé de nouvelles habitudes en matière d’apprentissage et d’accès à la connaissance (…) sans une réelle prise de conscience de ce nouveau paradigme, on ne pourrait pas traiter d’une manière adéquate avec cette génération, ce qui risque d’installer un malentendu, voire une rupture». Ces propos ne sont ni d’un sociologue, ni d’un pédagogue, ni d’un expert en éducation ou en nouvelles technologies.

Non. C’est le constat d’une personne qui fait office d’autorité scientifique par excellence dans le champ religieux, en l’occurrence le secrétaire général de la Rabita Mohammedia des Oulémas du Maroc. Ces propos, tenus ce week-end devant un parterre d’érudits de la religion en conclave à Rabat, prouvent d’abord qu’au-delà de ses aspects spirituels, la religion est un champ éminemment sociétal.

Ces constats sont aussi la démonstration rassurante qu’au Maroc, ceux qui ont la charge du volet religieux ont fait leur révolution et se placent d’emblée dans les tendances sociétales que connaît le pays.

Et enfin, ces propos peuvent et doivent donner à réfléchir aux experts de l’éducation sur la nécessité de prendre de manière plus courageuse, plus franche et plus prononcée le virage technologique pour l’apprentissage dans l’école marocaine de demain.

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