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Clignotants

© D.R

L’annonce officielle, il y a quelques jours, de la faillite en chaîne de trois banques américaines est venue rappeler les vieux démons du krach financier de 2008.

Certes, ce dernier avait une portée mondiale parce qu’il impliquait des établissements de premier rang aux interconnexions internationales et opérant dans les métiers financiers universels adressés à un large éventail de clientèle. La différence cette fois-ci est que les banques touchées sont particulièrement portées sur une clientèle de start-up et opérant essentiellement dans les secteurs des nouvelles technologies et de l’innovation. Mais cela n’empêche que l’incident a eu et aura des retombées mondiales au-delà de la seule Silicon Valley.

Au Maroc, cet événement ne manquera pas d’allumer des clignotants que ce soit du côté de l’autorité monétaire, Bank Al-Maghrib, ou de manière plus générale du côté des responsables des politiques publiques à caractère financier, monétaire et économique. L’épisode vécu il y a quelques années au sujet des cryptomonnaies avait constitué un véritable test grandeur nature face auquel les autorités monétaires ont joué la fermeté et la prudence au moment où de nombreux pays, y compris développés, se sont rués sur ce nouveau filon.

C’est aussi cette même prudence qui fait peut-être que malgré le développement avancé des télécoms, le Maroc n’a pas encore ouvert les portes du secteur bancaire à des pure players de la fintech. Mais cela ne veut pas dire que le Maroc n’empruntera pas cette nouvelle voie qui est d’ailleurs inévitable. Il a choisi de le faire prudemment.

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