Les tests ont été réalisés par le laboratoire de référence de l’Union européenne pour la grippe aviaire, à Weybridge en Grande-Bretagne, auquel des échantillons avaient été adressés la semaine dernière, a indiqué le ministère grec de l’Agriculture dans un communiqué.
Les deux cygnes avaient été découverts en fin de semaine dans le département de Rhodope (à 700 km d’Athènes) et en Chalcidique (à 560 km d’Athènes).
Les autorités avaient ordonné dans les deux régions la mise en place de zones de protection et de surveillance autour des lieux où ont été trouvés les oiseaux et l’interdiction de transporter des animaux, mesures recommandées par la Commission européenne.
La Grèce est touchée par le virus depuis le 11 février. Il avait dans un premier temps été découvert sous sa forme hautement pathogène sur les cadavres de cinq cygnes sauvages sur des côtes proches de Salonique (à 500 km au nord d’Athènes) et de Katérini (450 km au nord d’Athènes) et sur une oie sauvage sur l’île de Skyros en mer Egée (200 km au nord-est de la capitale).
Par ailleurs, la Grèce attend toujours les résultats finaux concernant sept cygnes porteurs du virus H5, également trouvés dans le nord du pays.
Des zones de protection et de surveillance sont toujours en place dans ces régions, où pour le moment aucun oiseau d’élevage n’a été touché.