"Il y a eu effectivement des menaces" à l’encontre du contingent français, a affirmé M. Jean-Baptiste Mattéi, porte-parole du Quai d’Orsay, lors d’un point de presse.
La MINURSO est déployée dans la région "dans le cadre d’un mandat défini par l’ONU" et "le contingent français est là au service des Nations Unies", a-t-il précisé, en réponse à une question sur les menaces des séparatistes de s’attaquer aux militaires français.
"Il est important que tout le monde puisse respecter le travail accompli par la MINURSO avec l’aval de la communauté internationale dans son ensemble", a souligné le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Le "Polisario" a transmis récemment ses menaces à l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, M. Francesco Bastagli, qui en a référé au secrétaire général.
Ces menaces ont suscité une réaction ferme de l’ONU, a-t-on appris lundi de source diplomatique occidentale à New York.