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Abdellah Firdaous : «La pérennité est acquise pour les partis politiques les mieux structurés»


ALM : La campagne électorale a été officiellement lancée. Quelles sont à votre avis les mesures nécessaires pour assurer la transparence ?
Abdellah Firdaous : La mesure la plus importante est l’application et le respect de la loi. Faire respecter la loi n’est pas uniquement la responsabilité du gouvernement.
Les partis politiques ont aussi l’obligation de s’impliquer dans cette démarche. Pour que la campagne électorale se passe dans la transparence et d’intégrité, il est indispensable que les partis politiques veillent au respect des règles de bonne conduite. Ils doivent dans ce sens inciter leurs candidats au respect des dispositions légales mais aussi des règles éthiques et morales. C’est le seul moyen pour assurer une campagne électorale saine et propre.

Plusieurs associations seront observatrices du scrutin du 12 juin. Comment voyez-vous le rôle de la société civile dans les communales ?
Les associations ont un rôle important à jouer. Elles ont pour mission d’observer le déroulement du scrutin du début jusqu’à la fin. Elles seront observatrices, mais n’auront pas pour tâche de contrôler l’opération de vote. Le contrôle de l’opération de vote est une responsabilité incombant aux représentants des partis politiques. Les associations suivent le déroulement du scrutin et observent en même temps les réactions des différents intervenants. Les partis politiques doivent par ailleurs encourager les citoyens et les convaincre pour qu’ils participent au scrutin du 12 juin.

Est-ce que vous pensez qu’il est aujourd’hui nécessaire de réduire le nombre des partis politiques ?
Vous savez, dans la vie partisane la pérennité est acquise aux partis politiques les mieux structurés et donc les plus forts. Les petits partis finissent généralement par disparaître ou par être absorbés par des partis plus solides. Dans les pays qui ont une longue expérience démocratique, la règle qui est appliquée est celle que je viens de citer. Autrement dit, les petits partis n’ont pas de place dans le champ politique. En France par exemple, il y a deux ou trois partis qui animent la vie politique. Les autres sont quasiment inexistants au niveau de l’action politique.

Le nombre des candidates aux échéances communales a dépassé 20.000. Que représente pour vous ce chiffre ?
Ce nombre reflète la réussite du projet de société de SM le Roi Mohammed VI. SM le Roi n’a ménagé aucun effort pour que les femmes retrouvent leur place dans la société marocaine. SM le Roi donne beaucoup d’importance à l’égalité entre les hommes et les femmes. Il avait procédé à la nomination de femmes ambassadeurs mais aussi de femmes ministres. L’élection de femmes lors des prochaines communales constituera la consolidation de cette philosophie. Celle de voir les femmes participer aux côtés des hommes dans la prise de décision. En intégrant davantage les conseils communaux, les femmes apporteront une valeur ajoutée à la gestion des affaires locales.

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