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Sondage Ipsos : le Maroc, destination préférée des retraités français

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Le Maroc est la 2ème destination préférée des Français pour une retraite au soleil. C’est ce que révèle l’enquête de l’institut de sondages «Ipsos» citée par le journal «France Soir» dans un article sous le titre «Une retraite dorée» publié le lundi 9 août. L’étude souligne que le Maroc reste sans conteste la destination favorite des 60 ans et plus. «Sa francophonie, son climat mais aussi la médiatisation du boom des achats immobiliers de riads à restaurer et autres propriétés y sont vraisemblablement pour beaucoup», indique le document. Pour 21% des seniors français, le Maroc au même titre que l’Ile Maurice constitue la destination préférée contre 23% des femmes. Son attrait décline lorsque les seniors s’approchent du 4ème âge (23% des 50-59 ans, 18% des 70 ans et plus). Le Maroc est de loin le plus suivi de la Tunisie (7%) et le Sénégal (4%). Ces deux pays, destinations importantes de tourisme, ne sont pas encore envisagés comme des lieux d’expatriation. Le quotidien français précise que «chaque année, près de 40.000 seniors, essentiellement entre 50 et 60 ans, décident ainsi de partir s’installer à l’étranger» en quête «de destinations exotiques, où le coût de la vie est moindre, et qui offrent à ces retraités l’espoir d’une existence meilleure». Plusieurs raisons expliquent ce besoin d’aller s’installer à l’étranger. La recherche du soleil est de très loin la première motivation d’un départ à l’étranger pour la retraite. «Si les seniors devaient choisir de partir vivre leur retraite à l’étranger, ce serait avant tout pour avoir du beau temps toute l’année (40%)», note l’étude. La deuxième raison avancée est la quête d’une qualité de vie meilleure qu’en France (16%). Gagner en qualité de vie est également fortement corrélé au fait de gagner en pouvoir d’achat: c’est d’ailleurs la 3ème motivation avancée par les séniors (12%). 14% des seniors aux revenus les plus modestes (revenu net mensuel du foyer inférieur à 1.200 euros) avancent cet argument, contre 20% de ceux dont le revenu est compris entre 2.000 et 3.000 euros. Cet argument est vraisemblablement nourri par la crise économique et le renchérissement du coût de la vie. Parmi les autres raisons, les retraités mentionnent également la perspective de payer moins d’impôts et taxes (9%). L’argument est davantage avancé par les revenus les plus modestes (11% de ceux dont le revenu est inférieur à 1.200 euros) que par les seniors plus aisés (6% de ceux dont le revenu est de 3.000 euros et plus). Le dernier argument et le moins cité est le fait que leurs enfants viendraient les voir plus souvent (3%). Pour 24% des seniors, partir à l’étranger pour la retraite représente avant tout une évasion par rapport à la France. Au-delà du rêve d’évasion, c’est aussi le meilleur moyen de faire face à la baisse du pouvoir d’achat des retraités (17%). Les plus jeunes des seniors (50-59 ans), plus inquiets de leur futur niveau de vie (incertitudes sur la pérennité du système de retraite français, impact de la crise…), sont plus nombreux à considérer la retraite à l’étranger sous cet angle (22%).

 Des mesures fiscales très attractives
Le Maroc dispose d’un atout de charme pour séduire les Français : sa fiscalité. Le pays propose des mesures fiscales très attractives, surtout pour les Français, puisque les deux pays ont conclu une convention excluant une double imposition. De plus l’impôt sur la fortune et les droits de succession n’existent pas au Maroc.En effet, si un retraité français, résident fiscal au Maroc, transfère dans son pays d’accueil tout ou une partie de sa pension de retraite ou rente viagère, il bénéficie d’un abattement de 40% sur le revenu imposé au Maroc et d’un abattement de 80% sur l’Impôt sur le revenu marocain (sur la base des sommes transférées à titre définitif sur un compte en dirhams non convertibles), ce qui, conjugué à d’autres dispositions fiscales, aboutit à un taux d’imposition sur le revenu annuel brut de 4%. Cette mesure s’applique à condition que la présence au Maroc soit effective 183 jours par an au minimum, même de manière non continue répartie sur plusieurs séjours.

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