S’exprimant devant un parterre de personnalités du monde académique, scientifique et politique venues de plusieurs pays européens, André Azoulay, citant le philosophe hollandais Spinoza, a souligné que «la peur de l’autre, la haine et le racisme sont des passions tristes». Le président de la fondation Anna Lindh a précisé qu’«il ne faut à aucun moment baisser la garde et accepter que nos religions, nos civilisations et nos histoires respectives soient prises en otage, stigmatisées par les uns ou instrumentalisées par les autres».
André Azoulay a également tenu à souligner que «dans un temps et dans un espace qui sont trop souvent ceux de la fracture, du repli et de l’exclusion», le Maroc est, encore une fois, «reconnu et célébré pour sa résistance à toutes ces régressions».
Des déclarations partagées par le président de l’Institut européen des études stratégiques, basé à Londres, Lord Georges Weidenfeld, qui a retracé les étapes les plus marquantes du parcours de André Azoulay qu’il a qualifié d’«un homme qui a appris à chacun d’entre nous l’art de tous les possibles quand se retrouvent juifs et musulmans».