Réinsertion. Ford et Ford Fund ont annoncé leur soutien au programme d’inclusion socio-économique par le sport en faveur des jeunes filles mineures détenues, mis en place par Tibu Africa et en partenariat avec la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).
«Afin de contribuer au renforcement de la cohésion sociale des jeunes filles mineures détenues dans les centres de correction et de réinsertion, Ford Fund subventionne le programme mis en place par Tibu Africa aux côtés de la DGAPR – Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion- afin d’offrir à ces jeunes détenues un programme de réinsertion axé sur le développement des compétences techniques, linguistiques, comportementales et entrepreneuriales par le biais du sport, le but étant de les aider à restaurer leur confiance et leur estime de soi de manière à modifier la perception de leur avenir et du monde extérieur et les accompagner à mieux se projeter», indique un communiqué de Ford.
Le programme pilote cible plus de 50 jeunes filles sélectionnées sous la base d’un certain nombre de critères, pour un accompagnement de 9 mois de formation axé sur la formation sur les métiers du sport, l’apprentissage des langues étrangères, la formation sur les nouvelles technologies et les STEM, l’organisation des boot camps hebdomadaires et mensuels sur les techniques de l’employabilité, de l’estime de soi et le développement personnel, l’entrepreneuriat social sportif, le marketing digital et l’éducation financière, ainsi que l’accompagnement et le suivi individuel. «Chez Ford on croit fermement en le pouvoir du sport pour apporter un changement systémique aux communautés en crise. Notre partenariat avec Tibu Africa est justement, un parfait exemple de collaboration dans le domaine.
Le sport est un vrai levier d’intégration sociale, c’est aussi un véhicule incontestable de sociabilité et de développement, puisqu’il prône la non-discrimination, le fair-play et le sens de l’engagement», a déclaré Achraf El Boustani, directeur général de Ford Afrique du Nord et Afrique subsaharienne, cité dans le communiqué. Et d’ajouter : «Pour ces jeunes filles, la réinsertion sera un vrai chemin de croix. C’est dans cette perspective que nous tentons d’apporter une réponse, du soutien et un accompagnement solide. Grâce à ce projet qui se veut multidimensionnel, nous allons accompagner 50 jeunes filles détenues des centres de correction et de réinsertion dans leur quête pour un avenir meilleur».