Chroniques

Le Maroc est à Paris

© D.R

Notre pavillon a sûrement été l’espace où le plus grand nombre d’auteur(e)s a rencontré le public. Là aussi il faut souligner l’engouement de ce public venu à notre pavillon, dont énormément de nos compatriotes dont une immense participation des jeunes générations.

Pour la première fois un pays arabe est l’invité d’honneur du Salon du Livre de Paris, et ce pays n’est autre que le nôtre.

Invité à y participer pour y présenter mon 5ème ouvrage «Demain sera Eux» consacré à la jeunesse marocaine et où 40 personnalités et jeunes acteurs associatifs ont légendé 40 photos mettant en scène cette jeunesse précisément, et aussi en tant que membre de cette 2ème génération – apparue sur la scène sociale française dans les années 90, après la Marche des Beurs – pour participer à une table ronde intitulée «Héritières et héritiers de l’immigration», j’ai eu la chance de vivre ce Salon de l’intérieur.

Ses moments forts, ses moments d’émotion, ses rencontres, ses discussions… je voudrais ici les partager avec vous.

Sans conteste l’inauguration par SAR la Princesse Lalla Meriem et le président de la République François Hollande a été l’événement médiatique de notre pavillon, alliant la beauté et la classe de notre Princesse et l’extrême disponibilité du chef de l’Etat, suivie le lendemain par la visite de Emmanuel Macron – candidat à l’élection présidentielle – déclenchant un engouement et une cohue de caméras, de photographes, de journalistes rarement vus.

La présence simultanée de nos 4 Prix Goncourt : Tahar Ben Jelloun, Leila Slimani, Fouad Laroui et Abdellatif Laabi a constitué l’un des événements majeurs des rencontres organisées sur notre stand, et leur dialogue orchestré par le brillant Driss Jaydane restera un moment rare. J’ai eu le privilège d’être aux côtés de André Azoulay lors de sa venue et sa participation à une table ronde, j’ai à nouveau pu constater son extraordinaire popularité auprès de nos compatriotes, outre la qualité de son intervention j’ai été sidéré par le nombre de selfies pour lesquels il a été sollicité et la pointe d’honneur qu’il met à répondre à tous.

     La qualité de toutes les rencontres est à souligner, notre pavillon a sûrement été l’espace où le plus grand nombre d’auteur(e)s a rencontré le public. Là aussi il faut souligner l’engouement de ce public venu à notre pavillon, dont énormément de nos compatriotes dont une immense participation des jeunes générations. J’ai pu mesurer à quel point ils sont avides de dialogue et j’ai été ému par leur connaissance de notre actualité culturelle, sociale, grâce aux réseaux sociaux. Facebook est devenu un véritable cordon ombilical entre eux et nous. Je voudrais –pour rendre à César ce qui est à César- souligner la grande disponibilité des ministres Amine Sbihi, Rachid Benmokhtar ainsi que de notre ambassadeur Chakib Benmoussa. Et terminer par une remarque très personnelle que je me suis forgée en «circulant» au milieu des nôtres : les lettres : les auteur(e)s, les éditeurs… ont  durant ces 4 jours été de remarquables vecteurs de notre culture et la présence d’un pavillon de notre art culinaire organisé avec un grand savoir-faire par les frères Rahal et le dynamisme de l’équipe de Royal Air Maroc autour de Abdelhamid Khalil, en matière de tourisme, ont montré que notre pays bénéficiait de beaucoup d’atouts qu’il faut absolument marier, notre attrait est riche de plusieurs facettes dont la diversité est le principal capital…

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