Plusieurs lecteurs et lectrices m’ont reproché d’avoir fait l’impasse sur ce qu’ils ont appelé «le scandale des djellabas» et de ne pas avoir dénoncé ce qu’ils ont estimé être «une atteinte à l’honneur de l’institution parlementaire» et «un mépris manifeste pour les électeurs et les électrices».
Rien que ça ! Et tout ça parce qu’un honorable commerçant est venu, «in situ», proposer aux députés des coupons pour la confection des djellabas.
Franchement, qu’est-ce qu’il y a d’anormal ? D’abord aucune loi n’interdit le démarchage commercial à l’intérieur de l’enceinte du Parlement ; ensuite le commerçant en question vendait un produit de notre artisanat, ce qui ne peut que contribuer au développement d’un secteur-clé de notre économie ; enfin, je pense que pour une fois que nous voyons des députés réaliser des transactions commerciales sous nos yeux, et en toute transparence, on devrait applaudir cette louable initiative de nos élus au lieu de leur tailler un costume. Alors, vous prenez un coupon ou deux ?
A demain