Il y a une semaine, un excellent juge – si, si, il y en a de très bons – a osé condamner un mari voyou, fkih de surcroît, pour viol conjugal. C’est la première fois que pareille condamnation a lieu au Maroc, ce qui va faire, je l’espère, jurisprudence salutaire.
Tout en saluant à sa juste mesure cette audace judiciaire, je voudrais attirer l’attention de nos juristes, nos féministes et surtout nos «droit-de-l’hommistes», sur une absurdité, encore une, qui m’écorche les oreilles, m’irrite les yeux et m’explose les méninges quand je regarde certaines émissions à la télé, et en particulier une cousue de fil blanc.
Dans ces programmes, on donne parfois la parole à des mecs qui viennent fièrement relater les coups et bastonnades qu’ils assènent allègrement à leurs douces et soumises moitiés, sans que personne sur le plateau ou ailleurs ne se révolte ou ne mette le holà ! A croire que pour les Marocains, mecs et nanas, frapper une femme est un acte normal et un fait banal. Vraiment, il y a des coups de pied qui se perdent.
A demain