Culture

«Dima Punk», un film de Dominique Caubet, bientôt diffusé sur 2M

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Il montre une réalité qui oscille entre humour et tristesse, joies et revers

Le long métrage «Dima Punk» signé Dominique Caubet qui a remporté le Grand prix au Mediterraneo Video Festival en Italie 2020 et a été sélectionné dans de nombreux festivals en 2020, sera diffusé le 22 novembre 2020 sur 2M dans le cadre de la série documentaire «Des histoires et des hommes». Il s’agit d’un projet développé avec l’aide de la Procirep et Angoa, avec la participation de Tele Bocal et du CNC Cosip, en coproduction franco-marocaine avec Pan Production et 2M. Il faut dire qu’à travers cette œuvre, la réalisatrice porte un regard à la fois cru et tendre sur la réalité quotidienne des jeunes dans des quartiers populaires jamais montrés, une réalité qui oscille entre humour et tristesse, joies et revers. Elle raconte en effet le personnage de Stof, un véritable personnage de cinéma tout à la fois rebelle et dérisoire, coquet et anar, beau et faussement négligé, soignant son look avec obstination. Confronté aux conséquences de ses choix, il en assume la dureté, et continue à afficher sa punkitude dans un contexte largement défavorable à ce qu’il représente.

Ceci étant, le film s’est tourné dans un échange entre Stof et la réalisatrice. «J’ai réalisé que je n’étais pas un personnage extérieur menant un entretien, mais que c’était un véritable dialogue qui sous-tendait le film et que cela conditionne son regard caméra qui est dirigé vers moi et vers le spectateur», explique Dominique Caubet dans une note d’information. Et d’ajouter que «mon idée initiale étant de faire entendre sa voix et celles des jeunes qui l’entourent, j’avais l’intention de gommer ma présence, en coupant les images quand j’entrais dans le champ ou en enlevant ma voix. J’ai dû me rendre à l’évidence et changer de point de vue : ce portrait ne peut se comprendre que comme un dialogue entre des interlocuteurs radicalement différents, qui se sont liés d’amitié».

À travers ce film documentaire, Dominique Caubet suit depuis 2010 le parcours de ce jeune punk à l’ironie mordante, en recherche d’identité et signe ainsi son premier long métrage en tant que réalisatrice. Après avoir vécu en immersion dans le milieu de la nouvelle scène artistique marocaine depuis 2005, elle s’est liée d’amitié avec artistes, organisateurs, jeunes journalistes autour du Festival de musiques alternatives L’Boulevard. «J’ai eu la chance de gagner l’amitié et la confiance des jeunes présents dans le film et de partager avec eux de nombreux moments de vie.

C’est cette plongée dans leur quotidien, dans leur bataille pour être acceptés tels qu’ils sont malgré leur différence que je veux partager», conclut-elle.

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