Les échanges ont porté sur les mesures que les dirigeants d’aujourd’hui peuvent prendre pour améliorer leur prospérité économique future.
Les échanges de la directrice générale du FMI et des jeunes arabes ont porté sur les mesures que les dirigeants d’aujourd’hui peuvent prendre pour améliorer leur prospérité économique future.
Alors que plus de 100 millions de jeunes arabes devraient atteindre l’âge de travailler au cours des dix prochaines années, Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, a rencontré lundi un groupe de jeunes arabes pour un dialogue sur les opportunités et les défis auxquels ils sont confrontés. Les participants sont issus du Maroc, de la Mauritanie, du Yémen, de la Jordanie et de la Tunisie. Les échanges ont en effet porté sur les mesures que les dirigeants d’aujourd’hui peuvent prendre pour améliorer leur prospérité économique future. L’événement a ainsi été une occasion de discuter des moyens permettant de tirer parti des leçons de la dernière décennie pour transformer les aspirations de longue date de la région en objectifs. En marge de cette rencontre, Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, a indiqué dans une déclaration de presse que le FMI a voulu commencer ces Assemblées annuelles par une rencontre sur l’avenir de la région avec les jeunes. «L’objectif est à la fois de voir comment dans cette région on peut pourvoir des emplois pour à la fois créer des opportunités pour les jeunes, augmenter l’inclusion de la femme et créer une croissance inclusive. Tel est l’objectif de notre première réunion qui va aussi nous aider dans nos discussions avec les autorités et partenaires pour mettre en place un agenda sur l’inclusion», assure-t-il. M. Azour a par ailleurs rappelé que cette rencontre est venue juste après la réunion ayant porté sur les perspectives d’avenir du Maroc.
Le Royaume occupe en effet une place de choix dans le portefeuille du FMI. «C’est un pays qui a fait énormément d’efforts. Et donc nous avons voulu à la fois commencer les réunions par faire un focus sur le Maroc et sur l’inclusion qui est un sujet des plus importants dans cette région». Il est à noter que le FMI livrera, jeudi, les perspectives de la région. Des prévisions qui tiendront en compte l’agilité du Royaume et sa capacité à faire face aux aléas conjoncturels. «Il est clair que le Maroc a réussi au cours des dernières années à faire face à des chocs importants allant de la crise sanitaire et tout ce qui a eu après jusqu’à la dernière catastrophe naturelle», souligne Jihad Azour.
Et d’ajouter : «L’économie et la société civile ont réagi très vite et cela c’est un signe qui démontre qu’il n’y a pas seulement une volonté mais également une capacité. Et c’est quelque chose sur laquel il est important d’investir». Le responsable a souligné la nécessité pour les économies de prévoir les chocs, rappelant dans ce sens la mobilisation récente du FMI à l’égard du Maroc. L’institution financière internationale a en effet approuvé la semaine dernière une ligne pour soutenir les réformes marocaines de long terme. Un financement qui permettra au Royaume de prévenir les chocs, de développer une économie qui s’adresse aux questions climatiques et ainsi rendre ce secteur créateur de richesse.
