Depuis son apparition dans les années 1960, ce matériau a beaucoup évolué. Il était principalement utilisé dans l’aérospatiale vu son coût élevé. Mais à partir des années 80, le CMM est également utilisé par les concepteurs des industries automobiles et électroniques. Cet intérêt au matériau composite à matrice métallique est dû à sa capacité à répondre à des exigences mécaniques spécifiques. Par ailleurs, la fabrication de ses composites est assez complexe. La spécificité de ce matériau, c’est que plus il est léger, plus il est intéressant côté rentabilité. Pour avoir en effet, une certaine rentabilité technologique et économique, le composite doit rester suffisamment léger, ce qui conduit à utiliser un métal léger pour la matrice.
L’utilisation d’une matrice métallique dans un composite présente, par ailleurs, plusieurs avantages. Elle permet une meilleure tenue en température, une meilleure propriété mécanique intrinsèque de la matrice ce qui permet un renfort localisé ou unidirectionnel, une meilleure tenue au vieillissement et au feu et, enfin, une meilleure étanchéité aux gaz.
Le CMM qu’a mis au point Samir El Omari réuni tous ces précédents avantages. C’est un alliage métallique très performant, plus léger que l’aluminium et plus résistant que l’acier. Ce qui est considéré par les experts et les scientifiques comme étant une révolution dans la recherche spatiale. Parce que le fait de réunir ces deux conditions n’est pas chose évidente. Pourtant M. El Omari l’a réellement réussi.
Aujourd’hui, le matériau composite à matrice métallique est encore en pleine évolution. L’ensemble de ses propriétés n’est pas entièrement exploité. Les propriétés utilisées actuellement ne sont, en effet, que partiellement connues.