Economie

Driss Moulay Rchid : «Nous sommes appelés à renforcer l’attractivité et la compétitivité de l’Oriental»

ALM : Quel est le bilan des activités du CRI ?
Driss Moulay Rchid : On a eu l’honneur, hier mardi, de recevoir SM le Roi Mohammed VI dans le CRI. Une opportunité pour présenter le bilan d’activités du centre pour les six dernières années et d’expliciter l’état d’avancement des grands projets structurants de la région. Tous ces projets sont accompagnés d’un effort certain de l’Etat pour désenclaver la région à travers le développement des infrastructures de communication. De ce fait, la région a drainé plus de 46 MMDH et nous allons œuvrer à développer le côté PMI et PME notamment au profit de nos compatriotes résidant à l’étranger. Ce sera l’une des priorités du CRI. C’est un accompagnement de ces projets dans leurs phases de montage, de réalisation et de suivi. Étant un partenaire de développement, le CRI doit être un point focal de l’investissement à travers l’uniformisation du langage pour bien présenter et préserver les potentialités de la région avec une ouverture sur l’ensemble des associés du développement. On commencera par redorer ce partenariat avec les autorités locales, les conseils élus, l’Agence du développement de l’Oriental et tous les services extérieurs de manière à offrir à l’investisseur un package uniforme.

Vous venez d’être nommé à la tête du CRI. Peut-on avoir une idée sur votre approche ?
Il est tôt de parler d’approche spécifique et d’apport personnel, tout en précisant que mon travail consiste à décliner les stratégies de la territorialisation nationale. Plusieurs études ont été faites dans ce sens. Le choix des sites n’a pas été fait au hasard. Il y avait onze sites proposés au départ et le choix s’est porté sur quatre. Des sites comme la technopole d’Oujda, l’agropole de Berkane, la P2I de Selouane ainsi que la zone franche de Nador. Ce sont des choix faits sur la base d’études vérifiées. Il faut communiquer autour de ces zones pour pouvoir drainer en plus de l’investissement des opportunités d’emplois.

Comment concevez-vous le rôle du CRI de l’Oriental ?
Le CRI se veut un catalyseur pour l’ensemble des actions qui boostent le développement engagé. De ce fait, nous sommes appelés à renforcer l’attractivité et la compétitivité de l’Oriental. À cet effet, depuis 1993, le CRI a délivré plus de 3.500 certificats négatifs et a accompagné la création de quelques 1.143 entreprises. Des PME et PMI dont 70 % de sociétés à responsabilité limitée et 8 % de sociétés anonymes. Ce sont des entreprises qui opèrent dans les domaines des services avec 37 %, le commerce à 36,5 % et les travaux publics à mesure de 22,8 %. En termes d’investissements, cela a apporté à l’Oriental 46,8 MMDH, qui générera quelques 65.000 emplois. Signalons à ce propos que les investisseurs nationaux viennent en tête des budgets engagés avec 28,5 MMDH. Ils sont suivis en ordre par l’Espagne avec 15,5 MMDH, l’Angleterre 1,227 MMDH, l’Italie 724 MDH et la France avec 659 MDH.

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