EditorialUne

Chaîne d’évolution

© D.R

En 1998, c’est-à-dire il y a un quart de siècle, le dispositif de promotion des investissements au Maroc comportait une petite ligne sur l’accompagnement administratif facilité à travers ce qui s’appelait, à l’époque, le guichet unique.

L’idée initiale était d’alléger le parcours des opérateurs en leur permettant d’accomplir le plus grand nombre possible des procédures administratives en un seul lieu selon l’approche du «one stop shop». Le concept a fait son temps. Après l’apparition des Centres régionaux d’investissement (CRI) au début des années 2000 qui répondaient, à quelques évolutions près, à la même logique du desk, la nouvelle Charte de l’investissement dont vient de se doter le Maroc impose une évolution majeure de cet outil que sont les CRI.

Ces derniers ne sont plus seulement des «guichets» où sont accueillis les dossiers et les investisseurs mais doivent désormais devenir les vrais ingénieurs de l’investissement à l’échelle territoriale. De simples administrations publiques, certes de nouvelle génération et plus agiles, les CRI sont aujourd’hui appelés à être les chevilles ouvrières depuis la conception des stratégies jusqu’à la réalisation des projets puis à l’accompagnement et conseil post-création en passant évidemment par l’accompagnement et la facilitation.

C’est là un des effets structurants majeurs qu’engendrera la nouvelle Charte de l’investissement et sur lequel il faudra capitaliser pour que les gestionnaires territoriaux deviennent véritablement les premiers acteurs sur leur propre terrain.

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