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Anis Birou : «L’exercice de l’Opposition impose une réelle coordination entre ses partis»

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ALM : Une alliance entre les composantes de l’opposition est –elle à prévoir ?
Anis Birou : Rien de véritablement organisé n’a encore démarré pour qu’il y ait une alliance entre les composantes de l’opposition. Il y a toutefois des initiatives entreprises par quelques partis et autour desquels pourraient se greffer les autres composantes de l’opposition. Ceci trouve sa raison du fait que certains partis de l’opposition se retrouvent dans les mêmes positions. On a rencontré cela, par exemple, au moment du vote du règlement interne lors duquel deux partis de l’opposition avaient quitté la salle et les autres composantes ont voté contre. L’opposition tous partis confondus a donc eu une même lecture.
Mais une alliance entre les partis de l’opposition ne peut pas se construire du jour au lendemain, il faut du temps afin que chacun trouve ses marques.

Quels sont les principaux points de rencontre entre les partis de l’opposition ?
Tous ces partis prônent une opposition constructive, positive et pertinente. C’est le souci de tous les partis de l’opposition , dans un contexte où notre pays traverse un tournant décisif. Ainsi le rôle de tous les partis est de faire réussir cette expérience  et de transcender tout souci partisan.  

Dans quelle mesure le RNI  et le PAM constituent-ils le duo central pour une alliance stratégique de l’opposition ? 
Notre relation avec le PAM ne date pas d’aujourd’hui. Nous partageons un certain nombre de valeurs et de principes. Aussi chaque parti vit de son côté une mutation.   Nous avons été alliés dans le cadre du groupe des quatre, puis après lors du G8, aussi nous sommes tous deux passés en opposition. Donc nous partageons plusieurs affinités qui pourront constituer la base d’une future alliance à élargir avec d’autres composantes.

Une alliance avec l’USFP est-elle probable ?
Nous avons aussi des affinités avec l’USFP. Le RNI a également contribué pour que l’expérience de l’alternance consensuelle en 1998, menée par l’USFP soit possible en votant pour Abdelouahed Radi à la tête du Parlement.  Nous avons aussi partagé 14 ans d’expérience au niveau du gouvernement. Bien que pour l’instant c’est au niveau des groupes parlementaires que ce travail de rapprochement doit se faire, j’insiste sur le fait que l’exercice  Opposition avec (un grand O) impose une réelle coordination entre ses partis.

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