Peu avant l’atterrissage à Las Palmas du Boeing 737-700, qui transportait 80 passagers dont 7 membres d’équipage, les autorités marocaines avaient décidé de refuser d’accéder à la demande de ou des pirates de l’air et d’interdire l’atterrissage de l’avion en territoire marocain.
Les autorités marocaines, qui ont continué de suivre de très près l’évolution de cette affaire jusqu’à son dénouement, ont accepté de recevoir le trafic aérien destiné à Las Palmas.
Le pirate, dont la nationalité n’a pas été précisée et qui a été longuement interrogé par les enquêteurs espagnols, aurait opéré ce détournement pour se rendre en France pour une affaire de visa qui lui aurait été refusé.
Auparavant, des sources sécuritaires mauritaniennes de haut rang et des sources policières à Las Palmas avaient indiqué, dans un premier temps, que le ou les pirates de l’air étaient d’origine algérienne.
Lors de l’atterrissage de l’avion à la base Gando à Las Palmas, les membres de l’équipage ont réussi à maîtriser le pirate qui, apparemment, agissait seul.