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Le Sahara vote pour l’union

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Sa Majesté adressera ce samedi 25 mars 2006 un discours à la Nation depuis Laâyoune, le chef-lieu du Sahara marocain. Ce discours, qualifié d’historique par plusieurs sources, apportera des nouveautés pour l’avenir et du Sahara et du Royaume, l’un étant partie intégrante de l’autre. Pour clore en beauté cette visite, il sera aussi question d’une révision, de fond en comble, des structures et missions du Conseil consultatif du Sahara.
La visite du Souverain au Sahara marocain, que les populations de ces régions appelaient de tous leurs vœux, a apporté un cinglant désaveu aux thèses des ennemis du Maroc, de son unité et de son intégrité territoriale. Ceux qui étaient pour l’organisation d’un référendum dans les régions du Sud en ont eu et au-delà des espérances. Dans ces contrées que la propagande ennemie et nihiliste présente comme étant en perpétuel soulèvement, ce sont des dizaines de milliers de citoyens, dont une grande partie a accouru de Smara, Guelmim et Dakhla, qui ont afflué vers Laâyoune pour acclamer un Roi qui va à la rencontre de son peuple. Armées, les populations du Sahara l’étaient en effet, mais de portraits du Souverain et des drapeaux marocains, ce symbole qui unit 30 millions d’âmes. A Laâyoune, ville où les longues veillées font partie d’un mode de vie séculaire, la seule hantise des habitants de cette cité était de rater l’une des multiples sorties de Sa Majesté pour répondre aux sollicitations de ses sujets.
Mardi dernier, le Souverain a surpris officiels et accompagnateurs lorsqu’il a décidé de changer d’itinéraire à son cortège pour bifurquer du côté du célèbre quartier Moulay Rachid, plus connu à Laâyoune sous le nom Maâtallah, ce quartier habité par des jeunes qui avaient attaqué, en mai 2005, les forces de l’ordre par des jets de pierre et des cocktails Molotov. Ce jour-là, les habitants de Maâtallah ont, eux aussi, voté. Pour la monarchie, pour le Maroc et pour l’union. Comme d’autres dizaines de milliers l’ont fait en s’amassant sur le tronçon routier menant au port de la ville et à Foum El Oued. Et comme d’autres milliers de Marocains le feront lorsque Sa Majesté le Roi Mohammed VI arrive à Boujdour, la petite sœur de Laâyoune. Dans les communautés soudées, les décisions se prennent à main levée. Les Marocains du Sahara ont levé les leurs pour prier pour le Souverain et saluer d’inoubliables retrouvailles. La spontanéité est de la partie et rien n’est fait exprès pour contrarier la ligne éditoriale des plumes pleines de fiel. Un confrère espagnol, en mal d’inspiration, écrira que des éléments des GUS se sont acharnés sur les cadenas d’un commerce à Laâyoune pour s’emparer d’un lot de gâteaux !
Pour ne rien arranger pour les plans des ennemis du Maroc, un émissaire de haut rang du dirigeant libyen s’est rendu à Laâyoune où il a été reçu par le Souverain avant de dire que la région en avait assez des déchirements au moment des groupements régionaux et de la mondialisation. Sa Majesté le Roi au Sahara, c’est aussi la plus haute expression du Maroc soudé et solidaire. D’ambitieux projets, pour des budgets de plusieurs centaines de millions de dirhams, ont vu et verront le jour à Laâyoune. Dans cette cité, eau potable plus disponible et réseau d’assainissement adéquat, la vie des populations n’en deviendra que plus supportable. Ce sont les impôts payés par les contribuables de Fès, Casa, Nador et Khouribga qui financeront les travaux d’extension et de modernisation du port de Laâyoune. Premier port sardinier du Royaume qui contribue efficacement à l’économie du pays. C’est l’image de ce pays solidaire et uni qui agace les ennemis du Maroc. Le Roi acclamé à Laâyoune, c’est pousser au-delà des limites du supportable pour les amis de Mohamed Abdelaziz, Brahmi Ghali et tous ceux qui ont fait du conflit du Sahara leur fonds de commerce.
Les seules populations à garder une note de chagrin après la visite royale au Sahara, il y en a et il y en aura. Ce sont celles, disséminées dans les localités marocaines du Sud, qui espéraient de telles retrouvailles dans leur ville. Car, au Sahara, les anthropologues locaux affirment que "Silat Arrahim" est une notion avec laquelle on ne badine pas. De là à vouloir falsifier une volonté populaire, c’est un pas qui n’est plus permis pour qui que ce soit.           

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