Les sept hommes ont été récemment expulsés d’Italie, une pratique désormais préférée à une inculpation par les autorités italiennes, échaudées par plusieurs acquittements de terroristes présumés pour absence de preuve, écrit le journal. Une enquête de la section antiterroriste des carabiniers de Lombardie, coordonnée par deux magistrats milanais, aurait établi que les sept présumés terroristes étaient liés à deux mouvements islamistes, le "groupe salafiste pour la prédication et le combat" et "Al-Qaëda pour le Maghreb".
Ils auraient projeté deux attentats dans le métro de Milan pour les jours précédant les élections législatives des 9 et 10 avril et dans la basilique San Petronio de Bologne, où se trouve une fresque du 13e siècle représentant le prophète Mohamed, chassé en enfer. L’affaire, qui aurait dû rester secrète, a été éventée en raison de la hausse du seuil de vigilance demandée aux forces de police, selon le Corriere della Sera.
Le ministre de la Défense Antonio Martino, cité par le journal, a estimé qu’on "ne peut exclure" des tentatives d’attentat pendant la période électorale. L’attentat du 11 mars 2004 à Madrid, à quelques jours des élections législatives, "nous a appris que le terrorisme international aime influencer les scrutins", a déclaré le ministre.