Société

Convention sur les droits de l’enfant

La question des droits de l’enfant est toujours d’actualité. Elle est désormais au centre des préoccupations des pouvoirs publics et de toutes les composantes de la société civile. Lundi, dernier à Rabat, une rencontre de concertation a été organisée par l’espace associatif sur «le rapport parallèle» à celui élaboré par le gouvernement en matière d’application de la convention relative aux droits de l’enfant.  
La manifestation s’est déroulée en présence de la représentante de l’Unicef au Maroc, Mme Maie Ayoub Von Kohl, et de représentants de plusieurs associations concernées par les questions de l’enfant. à cette occasion, plusieurs recommandations ont été formulées par les participants. Ces recommandations ont été soumises au gouvernement.  Les participants ont ainsi plaidé pour que les droits de l’enfant figurent dans la constitution et appelé à l’adoption d’un plan d’action social, économique et culturel garantissant à tous les enfants leurs droits élémentaires, à l’amélioration de la situation matérielle des familles et à l’augmentation des allocations familiales. Ils ont également demandé d’interdire l’emploi des enfants, en fixant à 15 ans l’âge minimum de travail, de mener une réflexion sur les origines du phénomène de l’émigration des enfants, et d’adopter un plan d’action d’urgence pour lutter contre le phénomène des enfants de la rue et des enfants abandonnés. En ce qui concerne la scolarisation, les associations participantes ont appelé au renforcement des programmes de scolarisation des filles, notamment en milieu rural, et des équipements nécessaires pour promouvoir la scolarisation et l’insertion des enfants handicapés. Lors de la rencontre, la représentante de l’Unicef au Maroc a souligné que le rapport présenté par le gouvernement au Comité onusien des droits de l’enfant a donné une image claire sur la situation de l’enfant au Maroc, estimant que l’élaboration d’un rapport parallèle par les associations de la société civile témoigne de la complémentarité entre l’action du gouvernement et celle des associations.
Le rapport, qui sera présenté début juin au Comité des droits de l’Enfant, a été élaboré par l’Association marocaine des Droits humains (AMDH), l’Association marocaine pour l’Education de la Jeunesse (AMEJ), le Forum de la Famille marocaine et l’Enfant et l’Espace Associatif.
Il est à souligner que les efforts des pouvoirs publics et de la société civile se multiplient ces dernières années en vue d’assurer à notre enfance des bonnes conditions pour son développement. Ces efforts sont en parfaite harmonie avec la convention internationale des droits de l’enfant qui stipule dans son article 3 que «dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale».

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