Société

Ftour Avec une équipe médicale

© D.R

En principe, Ramadan rime toujours avec rassemblement familial, regroupement autour de la table du ftour avec un menu aussi varié que le permet le budget de chaque famille…

Mais, par la force des choses, il y a des exceptions à cette règle. Certaines personnes, en raison de leur travail qui coïncide avec l’heure de la rupture du jeûne, sont obligées de rompre le jeûne en dehors du cadre familial, souvent dans un café ou sur le lieu même du travail. ALM a décidé cette année de partager avec ces gens ce moment qu’ils sont obligés de passer en dehors de l’environnement habituel et du cadre familial. Comment prennent-ils leur ftour ?

Il est 19h30. Une équipe médicale de l’hôpital Moulay Youssef à Rabat prépare déjà la table, dans une chambre dédiée au personnel dans le service de pneumologie, pour la rupture du jeûne. Ses membres tiennent à ce qu’ALM partage le repas avec eux. «Nous allons vous servir une harira faite maison», s’adressent-ils à ALM. Bien que l’administration offre le repas de rupture du jeûne au personnel de l’hôpital, celui-ci préfère ramener ses propres plats pour se retrouver devant une table bien garnie. Les sardines grillées sont d’ailleurs un régal ! «Nous, les femmes, avons préparé des plats, mais les  hommes galants contribuent et nous donnent un coup de main», indique la surveillante générale de l’hôpital, Siham.

Cette entraide s’étale également au travail. «Je suis l’intermédiaire en garde à partir de 14h», déclare-t-elle. A propos de la garde pendant le mois de Ramadan, l’équipe médicale composée de Siham, Zakaria, Siham et du chef Tarik partage le même sentiment. «C’est une habitude», indiquent-ils unanimement.

«Il faut accepter de faire la garde. Il m’arrive même d’enchaîner deux mois de garde en fonction des besoins du service», précise le chef de garde, Tarik. Quelles que soient les conditions, l’équipe répond aux besoins des patients hospitalisés. «Si un patient ou un membre de sa famille ou encore un agent de sécurité nous sollicite dans notre chambre au moment de la rupture du jeûne, l’équipe de garde se mobilise autour du patient», indique Tarik. Déjà, le chef de garde porte son tablier, à 20h, pour une injection d’insuline à un patient. Le devoir appelle.   

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