Société

Pour la promotion de la femme rurale dans le développement local

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La femme jeblia témoigne d’une forte volonté de s’alphabétiser et de promouvoir son savoir-faire. Surtout que celle-ci contribue, activement et depuis toujours, au développement dans les régions des Jbalas notamment dans la province Fahs Anjra et les autres zones rurales de Tanger- Tétouan.
A cet effet, l’Association Ajrass pour le développement et les arts populaires a organisé, lundi 20 juillet, une table ronde sur le rôle de la femme jeblia dans le développement. Intitulée «La femme Jeblia en tant que pierre angulaire dans le développement local», cette manifestation qui s’inscrivait dans le cadre du 3ème Festival de la Taktouka Al Jabalia a connu la participation des représentants d’ ONG de Tanger et les régions rurales avoisinantes oeuvrant pour la promotion de la femme en général.
Selon les participants à cette rencontre, la femme jeblia, issue particulièrement des communes rurales Fahs Anjra, est consciente du grand dynamisme que connaît sa région grâce à la création du projet Tanger- Med. Elle a ainsi montré un grand intérêt pour les projets socio-économiques mis en œuvre au profit de la population locale grâce entre autres à l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), l’Agence de développement social, l’Entraide nationale et la Fondation Tanger Med. «La femme exprime dans ces communes rurales une grande volonté pour contribuer aux différents programmes visant un développent local et durable. Cela se traduit essentiellement par le grand nombre d’associations et de coopératives féminines que compte la province Fahs Anjra. D’ailleurs, la plupart de ces institutions sont présidées par des femmes. Et concernant les programmes de l’INDH, la femme a réussi, dans ce cadre, à réaliser d’importants projets visant à répondre aux besoins spécifiques de la province», a indiqué Abdelouahid Azibou Mokrai, délégué provincial de la Jeunesse et des Sports à Fahs Anjra et président de l’Association Tadamoun pour le soutien des enfants en situation difficile. Et d’ajouter que : «ces femmes font aussi preuve d’une grande compétence dans la gestion des projets réalisés dans le cadre de l’INDH».
Plusieurs femmes bénéficiaires de programmes d’alphabétisation et de formation ont fait part, lors de cette rencontre, de leurs expériences.
Comme c’est le cas de Khadija Khanfri, l’une des huit membres de la coopérative du tissage Aroussat Chamal. «Nous étions depuis notre jeune âge passionnées par le tissage. Nous avons appris, il y a quelques années, ce métier dans l’atelier de l’association Darna. Celle-ci nous a aidées à créer notre coopérative. Nous venons d’ouvrir notre propre siège grâce à l’Entraide nationale. Nous avons réussi à développer notre projet grâce à notre créativité et la qualité de nos produits», a-elle- dit.

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