Société

Riad Aboulethar, un passionné du web

© D.R

Mohamed Riad Aboulethar est l’un de ces jeunes Marocains passionnés du Web, qui a décidé de faire de sa passion son métier. Ce jeune homme à la trentaine est aujourd’hui Responsable design à la direction multimédia de l’opérateur Télécoms global multiservices, Wana. Les animations graphiques du site www.wana.ma est à mettre à son actif. «Le monde du Web offre plusieurs opportunités de travail. Et c’est un domaine en perpétuelle évolution. On ne se lasse pas et on y prend plaisir. Les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) sont un secteur d’avenir. Il faut donc l’exploiter à fond pour pouvoir être au diapason de l’esprit de l’époque. Sinon, nous serons des laissés-pour-compte de cette dynamique qui s’opère dans les quatre coins du monde», souligne-t-il avec ferveur.
Il a rejoint l’équipe de Wana il y a de cela deux ans alors que l’entreprise portait le nom de Maroc Connect. Son métier est essentiellement artistique, demandant des connaissances approfondies en matière d’infographie et une maîtrise des principaux logiciels graphiques. «J’ai fait des études d’infographie et de design à ArtCom. On y apprend les notions de base des différents logiciels graphiques, les différentes couleurs, la police, les caractères….», indique-t-il.
Le langage HTML, le Javascript, Adobe Photoshop, Illustrator, entre autres, n’ont aucun secret pour lui. En utilisant ces logiciels et grâce à son savoir-faire, le designer change le monde de l’image.
La tâche du designer est de concevoir l’identité visuelle des sites Web et de définir leur charte graphique (maquette, position des éléments graphiques, choix des images, couleurs, polices, etc.). Le site Web est aujourd’hui un véritable outil de présentation, de promotion et de communication pour l’entreprise. Le designer transpose l’image de marque de l’entreprise et permet de la valoriser grâce à son savoir-faire. Avant d’entrer dans le monde du Web et de la création, Riad Aboulethar a fait deux ans d’études supérieures à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales, relevant de l’université Hassan II Aïn Chock à Casablanca. «Après avoir décroché en 1995 mon baccalauréat option : sciences expérimentales au lycée Lahlou de la capitale économique, je me suis inscrit à la faculté. J’y ai passé deux ans. Je n’étais pas très motivé. L’art et la création sont ma passion. C’est pourquoi j’ai décidé de changer le cours de ma carrière», se rappelle-t-il avec nostalgie.
Le monde de la création et de l’art l’a séduit. Le jeune homme se donne à fond. «Même après les études, il faut toujours suivre les nouveautés du marché car les NTIC sont en évolution permanente. On est donc en perpétuel apprentissage. C’est ce qui est motivant dans cette carrière», se réjouit-il. Derrière son ordinateur, son outil de travail fétiche, il continue à creuser les secrets des NTIC.

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