Société

Sahara : Alger fait chou blanc à La Havane

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Un nouveau désaveu a été infligé par les deux tiers des pays de la planète aux séparatistes et aux ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc à l’issue du 14ème Sommet du mouvement des pays Non Alignés. Ce Sommet, qui a clôturé ses travaux dans la nuit de samedi à dimanche dans la capitale cubaine, a adopté une déclaration finale où il appelle à un "règlement politique mutuellement acceptable" au Sahara et à une étroite collaboration avec le secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel Peter Van Walsum.   
Le texte de cette déclaration finale, tel qu’il a été soumis aux chefs d’Etat et de gouvernements par les chefs de la diplomatie des pays membres, ne fait aucune allusion aux textes et plans de règlement rejetés par le Maroc (les fameux plans Baker et le document de Durban 2004, entre autres) et défendus par l’Algérie. Celle-ci, voulant mettre à profit une longue et soutenue "complicité" avec le pays hôte du Sommet des Non-Alignés, avait essayé de déterrer des voies de résolution qui ne sont plus admises par des organes de l’ONU dont le Conseil de sécurité.
L’insistance d’Alger n’a pu être "payante" face à une offensive marocaine et un effort d’explication initié depuis plusieurs mois par les différentes délégations diplomatiques marocaines qui ont sillonné les quatre coins du monde.
Les thèses d’Alger ne trouvent plus preneur y compris parmi l’écrasante majorité des pays d’Amérique Latine, naguère principaux soutiens de la bande dirigée par Mohamed Abdelaziz.
C’est ce que résume le Premier ministre Driss Jettou qui a déclaré à la MAP, à l’issue d’un entretien avec Denis Sassou N’Guessou, que le Maroc avait réussi à démonter "une grande conspiration" grâce à "la vigilance de la délégation" du Royaume et à la mobilisation de pays appartenant à trois continents.
Denis Sassou N’Guessou, président du Congo et actuel président de l’U.A (Union Africaine), a abondé dans le même sens en affirmant que «les initiatives prises par SM le Roi Mohammed VI pour trouver un règlement à la question du Sahara méritent l’attention de tous».
Denis Sassou N’Guessou, qui essaie de ramener l’U.A à des positions raisonnables et surtout pragmatiques avait, à maintes reprises, appelé à ce que le Maroc réintègre l’organisation panafricaine.
Pour lui, le Royaume ne pourrait rester en dehors de celle-ci. L’UA, pour sa part, se trouve empêtrée dans une contradiction surréaliste puisqu’elle accepte, en son sein, les représentants d’une entité (la RASD) qui n’est pas, ou plus, reconnue par l’écrasante majorité des pays africains.

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