Société

Un observatoire pour le Grand Casablanca

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Il s’agit du premier observatoire au Royaume au niveau des seize régions. C’est un organisme qui appartient à la région, car une région, notamment de l’envergure du Grand-Casablanca « ne peut fonctionner sans observatoire qui se penchera sur toutes les doléances des citoyens », explique Mohamed Chafik Benkirane, président de la région du Grand-Casablanca.
Cet observatoire sera dirigé par une élite chargée de préparer des études à moyen et long terme pour trouver des solutions aux problèmes que rencontrent les élus. Avant que ces derniers ne prennent des décisions, ils se référeront aux résultats des études accomplis préalablement par l’observatoire concernant un problème donné. Et M.Benkirane d’ajouter que « Lorsque l’élu sera appelé à décider, il le fera en fonction des résultats issus des études de l’observatoire, quel que soit le problème. Qu’il s’agisse du transport, de la protection de l’environnement, de l’aménagement urbain etc…On ne peut pas piloter un avion avec à son bord près de quatre millions de passagers sans tableau de bord qui définit la trajectoire à prendre ». Il faut dire que durant plusieurs années les élus travaillaient en improvisant sous la pression et l’urgence. Avec l’observatoire, il y aura au moins un programme établi à l’avance.
Cet Observatoire, dont les structures seront mises sur pied d’ici mars 2005 pour devenir opérationnel à la fin de la même année, sera composé de 20 membres, dont des experts, des universitaires et des opérateurs de différents horizons. Les chantiers en perspective sont d’une grande envergure, comme l’emploi, qui se trouve à l’origine de 60 à 70 % des problèmes auxquels sont confrontés les décideurs de la métropole. Il convient de rappeler dans ce sens que la Région du Grand-Casablanca a consacré 60 % de son budget 2005, qui se chiffre à 258 millions dirhams, aux projets de développement de proximité dans l’objectif de combler les carences en infrastructures, notamment dans les domaines de la santé, de la culture et du sport. Un budget qui, pour la première fois, il faut le signaler, a été élaboré avant même le début de l’année. Autrement dit, les travaux peuvent commencer à partir de janvier prochain au lieu d’attendre que le budget ne soit annoncé que vers le début de l’été comme dans les précédentes années.
D’un autre côté la bonne cadence avec laquelle vont les travaux de la Région est surtout due à l’entente qui règne parmi tous les membres du Conseil quelle que soit leur appartenance politique. « Tous les membres sont engagés vis-à-vis de l’intérêt général.
Lors de la dernière session, nous avions vingt points à l’ordre du jour : tous ont été votés à l’unanimité », confie M.Benkirane. Dans sa démarche de proximité, inspirée des hautes orientations royales, le Conseil de la Région est plus engagé que jamais à maintenir la cadence en affrontant les problèmes qui entravent l’essor de Casablanca. Le Conseil prévoit également la réalisation d’une gare routière de transport international sur la route de Nouaceur pour décongestionner la circulation dans le périmètre urbain.

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