Sports

Dur dur la qualification

«Un manque de concentration pénalisant»
Hassan Moumen, directeur technique de l’IZK.

Plusieurs erreurs techniques ont été commises lors des deux rencontres de l’équipe nationale en Egypte. Contre la Côte d’Ivoire, l’effectif n’arrivait pas à se concentrer sur le déroulement, surtout après le but encaissé. Les joueurs n’arrivaient pas à rebondir par la suite pour revenir au score. Pour ce qui est du second match face à l’Egypte, les deux équipes étaient acculées à la victoire. Pour le pays organisateur, l’éventualité d’un match nul était favorable pour la qualification au prochain tour. Maintenant, même si nos chances sont minimes, nous sommes dans l’obligation de remporter la rencontre face à la Libye ne serait ce que pour avoir quelques points au compteur.

«L’erreur se situe dans la sélection»
Abdelhadi Skitioui, entraîneur de l’IRT.

L’échec du match contre l’Egypte a pour moi une seule et vraie explication. L’erreur primordiale à souligner avec insistance se situe au niveau de l’effectif des joueurs partants. Nous avons remarqué une absence flagrante de certains joueurs compétents qui auraient pu être très efficaces dans le match contre les Pharaons. Nous pouvons citer ici quelques noms comme celui de Boukhari qui joue à Ajax, ainsi que Tarek Skitioui. Leur absence s’est faite largement sentir et c’est dommage. Cependant, je pense que notre équipe nationale a des potentialités et nous restons optimistes pour le match qui va l’opposer à la Libye. Les Lions de l’Atlas doivent gagner et faire leurs preuves.

«Les Lions de l’Atlas peuvent garder espoir»
Alaoui Slimani, ancien DTN de football.

En ce qui concerne notre participation, le début a été pas mal. Malheureusement, nous n’avons pas pu scorer et c’est ce qui intéresse le plus les Marocains.
Le match disputé contre l’Egypte était équitable. Seul point noir l’arbitrage. Face aux Ivoiriens, nous étions supérieurs, surtout sur le plan défensif.
À mon avis, il ne faut pas vouloir à l’entraîneur. Il a pu créer une bonne ambiance malgré le peu de temps qu’il avait. Maintenant, on est obligé de gagner le match contre la Libye et d’attendre le résultat des Egyptiens. Par contre, il ne faut pas sous-estimer le jeu des Verts. Je pense qu’on peut garder encore espoir. 

«En football, qui n’avance pas recule»
Hassan  Akesbi, ancien international.

La chance de gagner est déjà partie à plus de 70%. La question de la victoire ne se pose plus. On devait être qualifié pour le deuxième tour, mais on n’avait pas espoir de l’être. Actuellement, le football marocain est malade et il faut le guérir. Il faut redonner confiance aux vrais professionnels du ballon rond, comme aux techniciens par exemple.
Notre dernière victoire à la CAN remonte à 30 ans. À mon avis, cela veut tout dire. La base n’existe pas, on manque d’infrastructure et d’encadrement. Pourtant, le potentiel existe. Nous avons des jeunes qui n’attendent qu’à être encadrés et formés. On doit laisser les gens du métier s’occuper du football.

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