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Le correspondant de l’AFP, qui a prétendu avoir été victime de coups et blessures de la part des forces de l’ordre, ne portait aucun signe qui le distinguait des manifestants

Le correspondant de l’Agence France Presse (AFP) au Maroc, qui  »a prétendu avoir été victime de coups et blessures de la part des agents des forces de l’ordre » au cours d’une manifestation devant le parlement à Rabat, ne portait aucun signe de nature à le  »distinguer du reste des personnes attroupées », indique jeudi un communiqué du ministère de l’Intérieur.

 »Suite à un appel lancé sur les réseaux sociaux, notamment Facebook en vue de l’organisation d’un sit-in à Rabat le 22 août 2012 à 18h, une vingtaine de participants ont tenté de se rassembler devant le siège du Parlement. Les forces de l’ordre sont alors intervenues pour procéder à la dislocation de cette manifestation non autorisée », souligne la même source.

 »Les premiers éléments de l’enquête initiée par la préfecture de police de Rabat ont permis de relever que le journaliste en question, qui était arrivé sur les lieux au même moment que le groupe de manifestants », ne portait aucun signe de nature à le  »distinguer du reste des personnes attroupées », précise le ministère.

 »Au moment de l’intervention des forces de l’ordre, l’intéressé n’a, à aucun moment, décliné sa qualité de journaliste tout en observant à l’égard desdites forces une attitude arrogante et provocatrice et en opposant une résistance aux injonctions des agents de l’ordre qui lui demandaient de quitter les lieux, sachant que les éléments des forces de l’ordre l’ont pris pour un manifestant du fait qu’il portait un sac à dos à l’instar de la majorité des manifestants », poursuit la même source, notant que  »des témoins oculaires auditionnés par des procès-verbaux réguliers, ont confirmé les faits ci-dessus relatés ».

Le communiqué signale que  »le correspondant de l’AFP n’a déposé aucune plainte auprès des services de police en relation avec les violences dont il prétend avoir été victime ».

 »Le ministère de l’Intérieur saisit cette occasion pour rappeler que des instructions ministérielles ont été données par le passé aux services de sécurité ainsi qu’aux autorités locales pour apporter aide et assistance aux journalistes, dûment identifiés, dans l’accomplissement de leur mission d’information », conclut la même source.

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