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Audi A5 Sportback : les charmes du hayon

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Considérez-là comme une A5 avec trois ouvrants supplémentaires, une CLS à quatre anneaux, une A4 à rallonge, et pourquoi pas même une A6 à hayon !
Peu importe, l’Audi A5 Sportback est un peu tout cela à la fois. L’essentiel, c’est qu’elle est belle. Très belle même. Logique puisque cette grande berline, longue de 4,71 mètres, conjugue à sa façon tous les ingrédients du «coupé-berline». Une tendance très en vogue actuellement, surtout après le succès de quatre modèles bien précis, à savoir : Mercedes CLS, Volkswagen Passat CC, Opel Insignia et Jaguar XF.
Et comme toutes ces berlines, l’A5 Sportback arbore un profil bas, une silhouette élancée, une ligne de toit spectaculaire, une lunette arrière fortement inclinée et une poupe relativement ramassée. Contrairement aux apparences, cette dernière reçoit non pas un couvercle de malle, mais bien un hayon. A lui seul, cet élément donne au véhicule toute une philosophie. Une dimension familiale et une vocation à prendre le grand large avec enfants et bagages. Ces derniers trouveront suffisamment d’espace, du fait d’une banquette large et d’un coffre allant de 480 à 980 litres. Mais si esthétiquement, l’auto s’habille des principaux atours du coupé A5 (projecteurs avant, grille de calandre, feux arrière…), techniquement la recette est tout autre. En effet, c’est de la berline A4 dont dérive l’A5 Sportback, puisqu’elle en reprend le châssis, avec le même empattement (2,81 m), mais avec quelques aménagements spécifiques. Mécaniquement et depuis le lancement mondial de ce modèle, il y a quelques mois, six motorisations garnissent son catalogue. Moitié essence (FSI-TFSI), l’autre diesel (TDI), ces blocs développent de 170 à 265 chevaux et profitent tous des avantages de l’injection directe, ainsi que d’un système de récupération d’énergie cinétique dégagée lors des phases de décélération et de freinage.
Mais l’on précisera que sur l’ensemble de ces moteurs, seuls trois d’entre eux ont été retenus par la Centrale Automobile Chérifienne (CAC), l’importateur marocain d’Audi. Il s’agit en essence, du 2.0 litres TFSI de 211 ch accouplé à la boîte automatique S-Tronic et en diesel des 2.0 l TDI (170 ch) et 3.0 l TDI (240 ch). À noter aussi que seules les versions haut de gamme disposent de la transmission intégrale quattro. Bref, l’A5 semble plus que bien lotie pour avaler des kilomètres d’asphalte… Un essai dynamique (prochainement) nous donnera une idée plus précise de ce que vaut vraiment cette Audi sur la route. Techniquement toujours, les portières sont dépourvues d’encadrement, comme c’est le cas généralement sur les coupés et cabriolets, mais aussi comme sur la Passat CC. Et justement, tout comme cette VW, l’A5 Sportback a été conçue et homologuée 4 places. Cela, bien qu’elle accueille ses passagers arrière sur une banquette à deux places et non deux fauteuils séparés.
S’agissant de la présentation intérieure, inutile de faire une nouvelle fois des éloges à propos de la qualité Audi. Bien que l’on n’ait pas encore pris le volant de l’A5 Sportback, on peut d’ores et déjà gager du sérieux germanique, de la noblesse des matériaux et de l’ergonomie de l’ensemble. Mais qui dit Audi, dit aussi gadgets high-tech et sophistications de confort. Question équipement, deux finitions sont proposées par la CAC: Avus et Prestige. La première offre bien plus que l’essentiel (sellerie cuir, boiseries, climatisation automatique, volant multifonction, régulateur de vitesse, radar de recul, ordinateur de bord, jante alu 17’’…). Le pack Prestige, lui, ajoute notamment le sièges conducteur électrique, les phares directionnels au xénon, le détecteur de pluie, l’allumage automatique des feux, les rétroviseurs rabattables électriquement, ainsi qu’une installation audio dernier cri (autoradio Audi Symphony) à chargeur 6 CD, avec 8 HP et installation Bluetooth. Grande nouveauté de la gamme Audi dans le réseau national de la CAC, l’A5 Sportback est accessible dans une palette de prix allant de 525.000 à 720.000 DH. Sa cible? Une clientèle traditionnellement adepte des berlines, mais lassée du classicisme omniprésent dans ce segment. C’est d’ailleurs ce qui explique le phénomène actuel de foisonnement de sous-segments automobile et autres modèles de niche.

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